6 juin : l'ouverture du second front

Publié le par FSC

En ce jour de commémoration sous emprise du discours macronien pro-atlantiste il convient de se souvenir du contexte de l'époque qui encadre le débarquement allié : le sort de la guerre s'est joué à l'est où l'essentiel des forces nazies sont concentrées.

L'intervention alliée vise donc aussi à ne pas laisser à l'URSS le bénéfice et le prestige de la victoire, anticipation et prémices de la guerre froide de containment du communisme.

Par ailleurs dans la volonté de ne mettre en lumière que l'action des forces armées est totalement ignorée la participation autonome des forces de la résistance et des populations dans lesquelles les communistes jouent un rôle prépondérant comme l'a illustré la libération de la Corse en septembre 1943.

Les mémoires de Jacques Duclos qui durant toute l'occupation a assuré avec notamment Benoît Frachon la direction politique de la résistance communiste offrent un éclairage utile des enjeux du moment et des orientations retenues.

En ne perdant pas de vue de manière shématique qu'à l'intérieur de la résistance s'affrontaient deux orientations principales.

D'un côté ceux qui à la fois réclamaient l'ouverture du second front et entendaient s'appuyer sur l'initiative populaire et l'action immédiate (communistes principalement).

Et ceux qui préconisaient l'attente (attentisme) du jour J soupçonneux de l'intervention populaire et  préoccupés de la place prise par le mouvement communiste et les FTP dans la résistance.

L'ignorance renouvelée et récurrente de l'action des maquis et de la résistance le 6 juin pesant sur les capacités de regroupement et de communication de la Wehrmart illustrant cette méfiance et cette hostilité de classe à l'égard de l'action autonome du peuple. 

Cet ostracisme de classe se manifestant à présent à l'heure de la guerre en Ukraine provoquée et entretenue par le bloc occidental et l'OTAN par la mise à l'écart de la Russie des cérémonies du 6 juin et la mise en valeur du régime pro-nazi de Kiev !

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B
6 juin : l'ouverture du second front<br /> <br /> <br /> Qu’il est loin le grand Parti Communiste de la Résistance à l’occupation fasciste/nazi quand nous sommes confrontés, à ce jour, aux renégats qui s’arrogent indûment le titre de « communiste »<br /> <br /> Les sinistres roussel, and co, en 2022 ont vote en faveur de la résolution 390 validant l’envoi d’armes létales et de pognon au gouvernement nazi ukrainien. Ce vote infâme, hélas, n’a pas fait des vagues au sein de la population française qui est lobotomisé par la propagande macroniste type geobbels.<br /> <br /> MAIS aujourd’hui, PUBLIQUEMENT les minables têtes de liste du prétendu p c f appellent, non seulement à la livraison d’armes létales aux nazis qui commandent en Ukraine mais ils soutiennent l’initiative guerrière du grand capital financier mondial qui rêve, tout d’abord de s’approprier les fabuleuses richesses du continent russe et pour cela pousse les armées de l’Otan à détruire la Russie sous un tapis de bombes nucléaires.<br /> <br /> Ces imbéciles dangereux devraient se rappeler les leçons de l’Histoire.
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