Glucksmann, ses mensonges sur les Ouïghours, ses trafics ...

Publié le par FSC

Où par là aussi on comprend qu'il tienne tant dans les lignes rouges qu'il entend dicter à gauche le refus " de la brutalisation du dialogue social" et de toutes accusations

Histoire sans doute de se mettre à l'abri, déjà protégé par TOUS les médias système de toute critique, de toute révélation et de mise encause des ses positions atlantistes, pro-guerre ...

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Où je suppose que Glucksmann*
est le nouveau Jaurès

Le PS, c’est le parti so-ci-a-lis-te. La liste « Réveiller l’Europe » était une liste so-ci-a-lis-te et son chef de file, Raphaël Glucksmann : un so-ci-a-lis-te.

Comme Jean Jaurès.

En somme, si dans un texte je remplace Raphaël Glucksmann par Jean Jaurès, la gloire de ce dernier ne saurait souffrir des agissements et dires du premier.

Essayons, en passant outre l’anachronisme, et dites-moi si l’image de « l’apôtre de la paix », assassiné parce qu’il s’opposait à la guerre en Europe, en sort intacte (1).

Jean Jaurès a eu un parcours chaotique, papillonnant sur l’échiquier politique, flirtant avec Sarkozy avant de se poser sur le PS qui en a fait son chef de file aux élections européennes de 2019 et 2024. Il est membre de cercles néo-conservateurs français, comme le Cercle de l’Oratoire, la revue Le Meilleur des Mondes, qui soutiennent toutes les guerres des États-Unis. Qu’il s’agisse de l’Ukraine, du Xinjiang ou de Taïwan, l’Oncle Sam peut compter sur lui pour expliquer que les méchants sont les Russes et les Chinois, même si leurs pays sont phagocytés par des bases militaires états-uniennes.

En octobre 2011, il organise le voyage de Nicolas Sarkozy à Tbilissi la capitale de la Géorgie pour une rencontre avec le président Mikhaïl Saakachvili. Jean Jaurès est alors le conseiller officiel du président géorgien (« Mon ami », dit-il), il participe à l’écriture de ses discours il publiera même avec lui un livre d’entretiens. Le 25 août 2008 Jean Jaurès publie une tribune dans Libération où il fait l’éloge de Saakachvili. Il y concède néanmoins que son ami « n’est pas Gandhi », sage précaution car le despote se heurte à des manifestations de rues, brutalement réprimées. Pendant que les prisons se remplissent, Jean Jaurès se tait. À cette époque, la vice-ministre de l’Intérieur est Ekaterina Zguladze… épouse de Jean Jaurès. Jean Jaurès vivait au cœur du pouvoir en Géorgie mais il ne savait rien (sinon il nous l’aurait dit) sur la police de sa femme, police qui rackettait les entreprises, volait les petites gens, persécutait les partis d’opposition, assassinait dans la rue et torturait en prison, broutilles qui finirent par obliger le président Mikhaïl Saakachvili, la chef de la répression et son époux, Jean Jaurès, à fuir précipitamment la Géorgie en 2012 pour échapper à leur arrestation. Ils filèrent en Ukraine où elle abandonna la nationalité géorgienne, devint vice-ministre de l’Intérieur avant d’être arrêtée à l’aéroport de Kiev-Boryspil alors qu’elle essayait de faire sortir 4 millions de dollars (plutôt 10 à 14 millions, d’après des sources aéroportuaires. Mais, passons : les chiffres ici importent moins que l’intention). Le ministre de l’Intérieur ukrainien la fera libérer et l’aidera à fuir, cet argent, dit-elle, étant destiné à payer... ses frais d’accouchement en France. Puisqu’on vous le dit !

 

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