Notre-Dame de Paris : les grandes fortunes très généreuses avec l’argent de l’État

Publié le par FSC

L’incendie n’était pas éteint que déjà François Pinault et Bernard Arnault se lançaient dans une course à la philanthropie pour reconstruire Notre-Dame. Derrière cette embardée, une niche fiscale pour le mécénat d’entreprise qui reste très utile, pas forcément dans ce cas, mais dans beaucoup d’autres.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Un jour ou deux après l’incendie de Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019, la fumée montait encore dans le ciel de la capitale que, déjà, les promesses de dons pour des centaines de millions d’euros se déversaient pour la reconstruction de la cathédrale. Les grandes fortunes envoyaient leurs Canadair de la philanthropie, rivalisant dans cette gigantesque course au commerce des indulgences. François Pinault (Artémis) dégainait 100 millions d’euros dès le soir de la catastrophe. Le lendemain, Bernard Arnault (LVMH) doublait la mise avec 200 millions.

Puis c’était la famille Meyers-Bettencourt (L’Oréal) avec 200 millions d’euros et TotalEnergies avec 100 millions. Arrivaient ensuite d’autres plus « petits » poissons : JCDecaux avec 20 millions, Bouygues et Axa pour 10 millions chacun. Et 57 millions d’euros qui viendront des États-Unis plus tard, dont une part arrivant du fondateur du fonds spéculatif Citadel, par ailleurs grand pourvoyeur d’argent au Parti républicain…

Derrière ces grands noms qui ont apporté plus de 85 % des 843 millions récoltés, plus de 300 000 donateurs individuels qui ont contribué pour des sommes bien moins importantes.

Même pas besoin de défiscaliser leurs dons, les plafonds sont atteints

Ce week-end, pour l’inauguration de Notre-Dame de Paris, ce sont les gros poissons, ces très grands donateurs, qui pourront se mêler aux chefs d’État. D’après la Fondation Notre-Dame, qui a recueilli

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