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ISRAEL : Ben-Gvir va t-il vraiment démissionner ?

Publié le par FSC

Par Roland RICHA

Le parti d’extrême-droite du ministre de la sécurité nationale israélien Itamar Ben Gvir annonce qu’il démissionne et quitte la coalition au pouvoir, en opposition à l’accord de cessez-le-feu.
Itamar Ben Gvir avait fait savoir le 16 janvier qu’il démissionnerait du gouvernement si celui-ci adoptait l’accord de trêve « irresponsable » avec le Hamas, mais sans pour autant quitter la coalition autour du premier ministre, Benyamin Nétanyahou. « Si cet accord irresponsable est approuvé et mis en œuvre, le parti Otzma Yehudit ne fera plus partie du gouvernement », a déclaré M. Ben Gvir lors d’une conférence de presse, appelant également à « arrêter complètement l’aide humanitaire » à destination de Gaza afin d’obtenir « la libération des otages ».

 

"Écoute... c'est le cessez-le-feu" 

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Le Parti Otzma Yehudit Sur le Point de Quitter le Gouvernement Israélien

Une tempête politique secoue le paysage israélien : les membres du parti d’extrême droite Otzma Yehudit prévoient de remettre dimanche leurs lettres de démission, marquant leur opposition à un accord controversé sur les otages et le cessez-le-feu avec le Hamas. Ce départ anticipé fait suite à de vives critiques émises par le chef du parti, Itamar Ben-Gvir, à l’égard de l’accord, qualifié d’irresponsable et d’abandon des acquis de Tsahal.

Une Décision Marquée par des Désaccords Profonds
Dans un communiqué publié samedi, Otzma Yehudit a exprimé son indignation face à l’approbation de cet accord, qui implique la libération de centaines de prisonniers palestiniens accusés d’actes meurtriers. Selon le parti, cette mesure constitue une capitulation face au Hamas, tout en compromettant les succès militaires récents dans la bande de Gaza.

« Cet accord met un terme aux opérations militaires à Gaza, force un retrait des forces armées israéliennes et envoie un message dangereux : le Hamas peut obtenir ce qu’il veut en usant de la violence et de la prise d’otages », peut-on lire dans le texte.

Des Conséquences Politiques Immédiates
En conséquence, plusieurs figures de premier plan du parti, dont les ministres Itamar Ben-Gvir, Yitzhak Wasserlauf et Amichai Eliyahu, ainsi que des députés influents comme Zvika Fogel et Limor Son Har-Melech, ont annoncé leur intention de démissionner. Cette décision pourrait redéfinir les équilibres au sein du gouvernement dirigé par Benyamin Netanyahou.

Des Alliés Partagés sur la Question
La fracture ne se limite pas à Otzma Yehudit. Deux autres ministres, Bezalel Smotrich (Finances) et Amichai Chikli (Diaspora), ont exprimé leur opposition au cessez-le-feu, bien qu’ils n’aient pas encore officialisé leur départ. Smotrich, à la tête du Parti sioniste religieux, a qualifié l’accord de « catastrophe pour la sécurité nationale » et reproche au Premier ministre Netanyahou d’avoir cédé face à la pression internationale.

Un Enjeu Stratégique et Politique
La colère de ces dirigeants repose sur la conviction que l’accord affaiblit la position israélienne face à ses adversaires. En mettant fin aux combats à Gaza et en libérant des détenus accusés d’actes terroristes, le gouvernement s’expose à des critiques tant internes qu’internationales. Pour Ben-Gvir et ses alliés, il s’agit d’une leçon qui renforce l’idée que le Hamas peut user de la violence comme levier de négociation.

Les Prochains Jours : Une Épreuve pour le Gouvernement
Avec ces départs imminents, le gouvernement israélien entre dans une période d’incertitude politique. La sortie d’Otzma Yehudit pourrait affaiblir la coalition au pouvoir et ouvrir la voie à une reconfiguration des alliances. Cette crise pose une question centrale : jusqu’où les dirigeants israéliens peuvent-ils aller pour équilibrer la sécurité nationale et les pressions diplomatiques internationales ?

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