La famille cheminote sont en deuil depuis le 24 décembre.

Publié le par FSC

 

Bruno Rejony, conducteur de TGV au dépôt de St Etienne, a perdu la vie au travail

 

La CGT présente ses condoléances à sa famille, ses amis et à ses camarades du Syndicat CGT des Cheminots de St Etienne. La CGT des cheminots de la région de Lyon est en lien constant avec la famille et les proches de Bruno pour leur apporter tout leur soutien.

Bruno a été un militant infatigable de notre organisation, répondant toujours présent pour défendre les intérêts des cheminotes et des cheminots mais aussi de l'ensemble des salariés.

Bruno portait haut les valeurs de la CGT

Il y a encore quelques jours, il travaillait les revendications des agents de conduite de St Etienne sur les enjeux du maintien d'un accès au TGV pour les conducteurs ligériens.

Le 25 décembre, une Commission Sécurité, Santé et Conditions de Travail extra s'est tenue, aucun élément ne permet de privilégier une piste notamment celle d'un suicide. Les enquêtes sont en cours.

La CGT des cheminots de la région de Lyon demande à toutes et tous la plus grande retenue afin de respecter la mémoire de notre camarade. Dans ces circonstances, il est impératif de faire preuve de la plus grande responsabilité. Nous condamnons toutes les formes de récupération et de manipulation.

Les obsèques de Bruno Rejony, seront célébrées vendredi 3 janvier à Saint-Étienne, dans la Loire.

Une collecte de soutien est mise en place par le Syndicat CGT des Cheminots de Saint-Étienne

Cette solidarité financière est à adresser au Syndicat de Saint-Étienne - 2 rue des Docteurs H. et B. Muller - 42000 Saint-Étienne, les chèques sont à libeller au nom du syndicat.

**************

EH la solitude 

 

L'annonce officielle de la SNCF évoquait un incident voyageur. Ce n'est que plus tard que la vérité a été dévoilée. Bruno R., un conducteur de TGV âgé de 52 ans, se serait suicidé en se jetant d'un train lancé à pleine vitesse, explique Le Parisien. Mais les proches de l'homme et ses collègues de la CGT ont du mal à y croire. "Il n'a donné aucun signe de détresse", a expliqué un ami de longue date, "Certes, il avait des soucis comme tout le monde, mais trente minutes avant de monter dans son TGV, il était toujours souriant." Une incompréhension qui s'explique en grande partie par la solitude imposée par le métier de conducteur de train. "C'est un combat récurrent ! Un conducteur dans sa cabine est totalement seul", a souligné Stéphane Colin, secrétaire adjoint de la CGT Cheminots de Saint-Étienne. Une solitude qui, associée à un certain nombre d'inquiétudes liées aux conditions de travail, pourrait lourdement avoir pesé sur le moral de Bruno R., en dépit de l'image que l'homme renvoyait. Une enquête a été ouverte afin de faire toute la lumière sur cette affaire qui n'est pas sans rappeler l'affaire des suicides chez France Télécom, par exemple.

Des questions sans réponse

Les enquêteurs sont confrontés à de nombreuses questions. Comment expliquer ce geste désespéré ? Y a-t-il eu des facteurs déclencheurs que l'on ignore ? Le syndicat CGT soulève également des questions quant à la sécurité des conducteurs, notamment sur le manque (...)

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article