La situation de l’UNRWA est « plus précaire que jamais », prévient son chef

Publié le par FSC

 


« Nos équipes sont en train de transférer quatre prisonniers libérés du point de réception [de l’arrivée du bus à Ramallah] vers l’hôpital », a fait savoir le Croissant-Rouge dans un communiqué consulté par l’Agence France-Presse.

 

Le directeur de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a prévenu samedi que l’interdiction israélienne d’opérer sur son territoire laissait deux possibilités à l’agence, dont la situation financière est, selon lui, « plus précaire que jamais ». Soit l’UNRWA « implose », « semant potentiellement les graines d’un désespoir et d’un extrémisme accrus dans le futur », soit elle « met progressivement fin à son mandat », et laisse les rênes de ses services à des insititutions palestiniennes à la fin de ce processus.


« Le démantèlement de l’UNRWA ne fera qu’aggraver les souffrances des réfugiés palestiniens, il n’annulera pas leur statut de réfugiés », ajoute M. Lazzarini dans un communiqué publié à l’issue de la Conférence de Munich sur la sécurité.

L’Iran prêt à des « discussions constructives » avec le Liban pour la reprise des vols entre Téhéran et Beyrouth


L’Iran s’est dit prêt, samedi, à mener des « discussions constructives » avec le Liban pour la reprise des vols entre Téhéran et Beyrouth, après une interdiction d’atterrir faite à deux avions iraniens qui suscite la colère des partisans du Hezbollah.
Le chef de la diplomatie iranienne et son homologue libanais ont échangé par téléphone des « moyens de résoudre le problème des vols civils entre les deux pays » et assuré de leur « disponibilité à mener des discussions constructives et de bonne foi », selon un communiqué du ministère des affaires étrangères iranien.
L’Iran avait accusé, vendredi, Israël d’avoir perturbé les vols Téhéran-Beyrouth, après l’interdiction faite jeudi à deux avions iraniens d’atterrir sur l’aéroport de la capitale libanaise.

Le CICR appelle à « en faire plus » pour « des transferts dans la dignité » des otages et des prisonniers


Le Comité international de la Croix-Rouge a appelé, samedi, toutes les parties concernées « à en faire plus » pour assurer que les échanges d’otages et de prisonniers palestiniens prévus dans le cadre de la trêve entre Israël et le Hamas se déroulent « dans la dignité et la discrétion ».
« Le CICR continue de faire état de ses préoccupations concernant la manière dont se déroulent les opérations de libération des otages [israéliens à Gaza] et des détenus » palestiniens emprisonnés par Israël, dit un communiqué de l’organisation humanitaire. « Malgré des appels répétés à procéder aux transferts dans la dignité et la discrétion, toutes les parties concernées, y compris les médiateurs, doivent faire plus pour améliorer les futurs transferts », ajoute le texte.

Un drone israélien a mené une frappe dans le sud du Liban, selon l’agence de presse libanaise


« Un drone ennemi israélien a effectué une frappe » sur les environs de la localité d’Aïnata, a rapporté samedi l’Agence nationale d’information (ANI), précisant qu’« aucune victime n’était à déplorer » et que « des drones et des avions de surveillance continu[ai]ent de survoler la région à basse altitude ».
Cette frappe survient à quelques jours de l’échéance du retrait de l’armée israélienne dans le cadre d’une trêve fragile entre Israël et le Hezbollah.

Les familles d’otages israéliens appellent à ne pas laisser la trêve à Gaza « s’effondrer »


La principale association israélienne des familles d’otages à Gaza a appelé à tout faire pour empêcher que la trêve s’effondre et à poursuivre sur l’élan des libérations permises par celle-ci, après le retour en Israël de trois otages dans la matinée.
« Ces derniers jours [qui ont vu la trêve malmenée] et les témoignages terrifiants des otages libérés [sur leur détention] exigent des actes immédiats. Nous ne pouvons pas laisser l’accord [de trêve] s’effondrer, nous devons continuer d’utiliser cette dynamique pour que [chaque otage bénéficie d’une libération] rapide », écrit le Forum des familles d’otages et de disparus dans un communiqué.

Plus de vingt-cinq personnes arrêtées à la suite de l’attaque contre un convoi de l’ONU près de Beyrouth


Le ministre de l’intérieur libanais, le général Ahmad Al-Hajjar, a annoncé l’arrestation de plus de 25 personnes au lendemain d’une attaque contre un convoi de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) sur une route menant à l’aéroport de Beyrouth, bloquée par des partisans du Hezbollah.
« Cela ne signifie pas que ces détenus ont commis l’attaque », a dit le ministre à la presse à l’issue d’une réunion de sécurité d’urgence. L’enquête « montrera qui est responsable et qui l’a commise ». « Les investigations vont continuer de manière très sérieuse », a poursuivi le général.


Vendredi soir, un convoi de la Finul transportant des casques bleus vers l’aéroport international de Beyrouth a été « violemment attaqué et un véhicule a été incendié ». Le commandant adjoint sortant de la Finul a été blessé, a fait savoir la force de maintien de la paix.
L’attaque a eu lieu sur une route bloquée, pour le deuxième jour d’affilée, par des dizaines de partisans du Hezbollah qui protestaient contre une décision d’interdire, selon des sources officielle et aéroportuaire, l’atterrissage de deux avions iraniens à l’aéroport de Beyrouth.

Quatre détenus palestiniens libérés à Ramallah ont été hospitalisés


« Nos équipes sont en train de transférer quatre prisonniers libérés du point de réception [de l’arrivée du bus à Ramallah] vers l’hôpital », a fait savoir le Croissant-Rouge dans un communiqué consulté par l’Agence France-Presse.
Cette annonce fait suite à la libération des premiers prisonniers palestiniens, à Ramallah, samedi matin, dans le cadre du sixième échange prévu par l’accord de trêve conclu entre le Hamas et Israël et entré en vigueur le 19 janvier.

 

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