La course européenne à la guerre et aux dépenses militaires CONTRE LA PAIX et CONTRE l' URGENCE SOCIALE !
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Effectivement après la comédie qui a eu lieu aux Etats-Unis, celle qui s’est déroulée ce dimanche à Londres, nous allons nous communistes, encartés ou non être confrontés à un choix dramatique : celui de savoir ce que cette répartition de notre échiquier politique issu de notre Révolution signifie encore, et comme s’interrogeait Jaurès affirmant qu’il irait encore et toujours s’asseoir aux côtés de Robespierre pour refuser la guerre qui ne profite qu’aux agioteurs et aux généraux séditieux. Où est la place des communistes?
Suivant le choix que nous ferons nous disparaitrons à jamais en France comme la possibilité de représenter une perspective pour ce peuple malheureux et grugé dont la vie va devenir de plus en plus dure et intolérable. Ou au contraire même si nous sommes incompris et soumis à une campagne immonde nous aurons créé les bases d’une résistance.
Il y a une gauche qui fonctionne sous la haute protection de la City et des Windsor pour se ranger derrière un régime corrompu avec un petit homme désavoué par son peuple, hagard, qui met en prison les communistes, les torture et a pour héros Bandera le collaborateur nazi qui massacrait les juifs et les communistes. Ce régime n’a qu’une qualité aux yeux de cette gauche : il organise le massacre de son peuple dont une bonne partie est pour la Russie, fuit la circonscription, et il est le champion de l’OTAN et des marchés financiers. Et il annonce l’assaut final, la grande troisième guerre mondiale contre la Chine.
Cette gauche-là s’avère d’accord avec madame Meloni qui s’adresse suppliante aux USA en leur expliquant que « l’occident » ne doit pas se diviser pour cette bagatelle pour un massacre, la poursuite de la guerre inutile contre la Russie, mais qui permettra d’imposer réarmement et économie de guerre à des peuples impuissants. Toute cette comédie de la défense des « valeurs » pour imposer à la France et aux Français le réarmement et le passage de leur force de dissuasion dans la constitution d’une Europe fédérale dont la descendante des junkers Madame Ursula von der Leyen nous impose sans être l’élue de personne cette politique.
Cette gauche est celle qui fait monter l’extrême-droite comme aux Etats-Unis parce que la dite extrême-droite n’a alors pas de mal à représenter la faction pacifiste du capital et conserve l’OTAN et le réarmement.
Réarmement de l’Europe : l’appel d’Ursula von der Leyen
« Nous devons urgemment réarmer l’Europe », a déclaré dimanche la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à l’issue d’un sommet crucial à Londres sur la sécurité européenne et la guerre en Ukraine. S’exprimant devant la presse, la dirigeante européenne a annoncé qu’elle présenterait « un plan global sur la manière de réarmer l’Europe » lors du sommet spécial de l’UE sur la défense jeudi prochain, évoquant la nécessité d’augmenter les dépenses de défense « sur une période de temps prolongée ». Les 18 dirigeants de pays alliés de Kiev, réunis dimanche autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont eu une discussion « bonne et franche », et ont évoqué le besoin de « garanties de sécurité globales » pour l’Ukraine dans l’avenir, qui vont de « la survie économique à la résilience militaire », selon Mme von der Leyen.
En parallèle « il est maintenant de la plus haute importance que nous augmentions nos dépenses » de défense eu Europe et que « nous nous préparions au pire », a-t-elle ajouté. « Il est dans notre intérêt commun d’empêcher de futures guerres », a-t-elle affirmé, interrogée sur le message qu’elle souhaitait adresser aux États-Unis. « Nous sommes prêts ensemble, avec vous, à défendre la démocratie, à défendre le principe qu’il y a un État de droit, et qu’on ne peut envahir son voisin ou changer les frontières de force », a-t-elle ajouté.
