MACRON LA MENACE !
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Pour la guerre et les armements pas de restriction, pas de borne à 3% de déficit, pas de limites à l'endettement !
800 milliards d'euros promet Ursula von der Leyen quand l'hôpital, les médecins étrangers en grève de la faim, l'école, les services à la personne, les crèches ... sont soumis à la loi d'airain du profit et de la primauté et du grand remplacement des intérêts privés contre l'intérêt général !
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Hier nous avons eu droit aux élucubrations et aux mensonges du va-t-en-guerre Macron qui lorsque des perspectives réelles de PAIX se profilent sort ses tanks et désigne un ennemi bouc émissaire.
A gauche le PS dans la plus pure tradition de ses trahisons et d'Union sacrée comme en 1914 emboîtant le pas des partisans de " l'économie de guerre " et des chantres de la " fin des dividendes de la paix ".
On retiendra qu'à gauche à la fois chez la France insoumise et au parti communiste (voir ci-après) le son de cloche est notamment différent.
Sans cependant remettre en cause le récit mensonger des causes de la guerre en Ukraine qui continue à masquer les responsabilités occidentales : coup d'état de février 2014 contre le régime légitime et légal de Viktor Ianoukovytch, massacre d'Odessa, bombardements meurtriers des populations civiles du Donbass, sabotage des accords de Minsk pour réarmer et réorganiser l'armée ukrainienne en vue de la confrontation militaire avec la Russie prévue, préparée et souhaitée ...
Evitemment opportuniste qui fragilise le combat pour la PAIX dans la mesure où il permet de dresser le profil d'un ennemi systémique de la nation en travestissant totalement les raisons profondes de la guerre et de son issue réaliste : principalement la neutralité de l'Ukraine et donc sa non-intégration dans l'OTAN et l'élaboration d'un traité de sécurité collective pour le continent européen, l'Ukraine et la Russie.
La dénonciation d'une Russie ne s'arrêtant pas à l'Ukraine n'étant là que pour justifier le choix de la guerre, de l'explosion des dépenses militaires et par conséquent de la continuation et de l'aggravation de la casse des services publics et de la démolition du modèle social issu de la résistance et des combats de la Libération.
Plus que jamais donc LUTTE pour la PAIX et dénonciation des buts des va-t-en-guerre !
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Face à la menace la chasse est ouverte :
Face à "la menace russe", "rester spectateur serait une folie"
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Max la Menace
est l’agent 86 de l’organisation de contre-espionnage CONTROL qui déjoue les complots de KAOS, une organisation cherchant, comme son nom l’indique, à répandre le chaos sur terre
Max n'a jamais été autre chose qu'espion puisqu'il a été recruté à la sortie de ses études par CONTROL comme un « bonus bébé espion » (
« bonus baby spy »). Il a rejoint CONTROL pour « combattre les forces du mal et servir le bien »
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Les effets de manche guerriers de nombre d’éditorialistes de plateau qui défilent sur les chaînes infos cherchent à justifier la marche à la guerre et le passage du pays, et de l’Europe, en économie de guerre. L’offensive de Trump prospère en réalité sur fond de krach politique, diplomatique et industriel de l’Union européenne. La construction capitaliste et atlantiste de l’Union européenne, forgée dans les traités européens, est incapable structurellement d’y répondre dans les intérêts des peuples européens. Elle fait ici la démonstration de son impasse.
La panique qui s’est emparée des représentants des bourgeoisies européennes depuis plusieurs semaines est à la hauteur de la force du lien de dépendance industriel et politique de l’UE envers les USA. Cela est également valable pour le Royaume-Uni qui a organisé un sommet ce dimanche 2 mars dans l’objectif de rabibocher les Européens avec les USA. On a vu ce spectacle incroyable et lamentable d’annonces d’Emmanuel Macron désavouées quelques heures plus tard par le premier ministre britannique, ce qui montre leur totale désorientation. Qui d’ailleurs peut accorder du crédit à une trêve d’un mois formulée uniquement pour s’accommoder avec Trump ? Le discours désemparé du premier ministre François Bayrou à l’Assemblée nationale en est également une des pathétiques manifestations. Nous sommes favorables à un cessez-le-feu qui amène à la paix, c’est-à-dire à la résolution des causes profondes du conflit. La proposition d’Emmanuel Macron, reprise partiellement par Volodymyr Zelensky est tout à fait différente.
Face à ce krach, on annonce un emprunt commun de l’UE pour la défense et l’européanisation de la force nucléaire française, c’est-à-dire un nouveau pas, et d’importance, vers un fédéralisme armé. Le PCF s’y oppose. Par ailleurs, cela se mène sans rompre avec la relation de dépendance à l’OTAN, c’est-à-dire le bras armé des États-Unis, ni avec l’industrie de défense américaine qui sera la grande bénéficiaire de l’augmentation des dépenses militaires. Comment apporter la moindre crédibilité aux grands discours sur « l’autonomie stratégique », alors qu’aucun des liens de dépendance structurels n’est fondamentalement remis en cause ?
L’impasse politique et morale de l’Union européenne actuelle est également due à son absence totale de prise d’initiative diplomatique pour mettre fin à la guerre en Ukraine déclenchée par la Russie de Vladimir Poutine. Or, les évènements actuels démontrent bien qu’une telle initiative aurait été possible.
Il n’y aura aucune sécurité des peuples européens, ni sous le parapluie américain, ni sous celui d’un fédéralisme botté et nucléarisé. L’urgence est à construire une autonomie stratégique pour la paix, et non une autonomie stratégique pour la guerre.
Or, une véritable politique de sécurité et de paix en Europe implique plusieurs éléments :
- Celui de voir plus loin que l’espace géographique de l’Union européenne. La sécurité des peuples européens est indissociable de celui des peuples qui vivent à l’Est, le peuple russe, le peuple ukrainien. Le caractère dramatique et exceptionnellement dangereux du moment le démontre crument. Comme l’avait ébauché l’acte final de la déclaration d’Helsinki, en pleine guerre froide, l’espace de sécurité collective pan-européen court de Brest à Vladivostok. Il implique également l’espace méditerranéen. Cela nécessite une rupture avec l’OTAN, la sortie du commandement intégré et la dissolution de l’OTAN dans le cadre d’une refondation de la sécurité collective en Europe. Cela permettra aussi de renouer avec les négociations de désarmement multilatéral et d’abord dans le domaine nucléaire.
- Celui de travailler à une reconstruction d’une base industrielle de défense sous pilotage de la nation, au service des intérêts de la défense du pays et non sous l’empire des intérêts capitalistes. Cette industrie de défense a été vendue à la découpe aux intérêts privés, souvent américains.
- Celui de travailler à la reconstruction d’un lien entre l’armée et la nation au service d’une politique de paix et de sécurité collective. Une armée uniquement professionnelle ne répond pas à ces objectifs.
- Celui de travailler sur ces bases à la construction de coopérations politiques et industrielles et d’alliances nouvelles et flexibles à l’échelle du continent et au-delà.
Voilà l’initiative que la France devrait prendre.