Pour l’unité des communistes et des anti-impérialistes, contre la guerre et le fascisme
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Il subsiste parmi les progressistes, et même les communistes, des contradictions au sujet de la guerre en Ukraine.
C’est très dommage parce que la population est hostile à la guerre alors que les parlementaires bourgeois veulent la poursuivre envers et contre tous.
Nous sommes bien conscients que le PCF est un peu assis le cul entre deux chaises, mais sa direction a quand même pris des positions courageuses contre la course aux armements.
Ce ne sont pas les paroles mais les actes qui comptent.
Le PCF a voté contre cet acte de piraterie que constitue le vol des avoirs russes, et tous les médias ont dû l’annoncer cette fois.
Non seulement c’est un acte de piraterie mais c’est encore une ânerie du même acabit que l’annonce faite par Lemaire « nous allons écrabouiller la Russie ! »
Que faites-vous si votre banquier pique les économies de ses clients ? Vous changerez de crèmerie aussitôt. Et c’est bien ce que pourraient faire la Chine et l’Arabie Saoudite, en retirant leurs propres avoirs des banques européennes.
Le PCF choisit le camp de la paix :
« La France doit être à l’initiative d’une conférence internationale sur la sécurité et la coopération en Europe ». Et c’est un objectif qui s’impose : établir des rapports fondés sur la sécurité collective au lieu de continuer une guerre perdue, d’y ajouter des victimes et d’y ruiner les peuples d’Europe.
L’OTAN a perdu la guerre en Ukraine. Aussi Trump se retire, non pas par sympathie personnelle pour Poutine comme on nous le raconte du matin au soir, mais parce que les USA n’ont pas obtenu le retour sur investissement des milliards dépensés et que l’affaire tourne au vinaigre. Et cela quitte à abandonner le masque inutile de la « défense de l’opprimé ».
Et l’humiliation mondiale de Zélensky devant Trump suffirait à démontrer qu’il n’est pas un Che Guevara du XXIe siècle, mais seulement un porte-flingue des parrains américains successifs
Le PCF ne peut que poursuivre sa défense de la paix et il a pris ici une position courageuse, qui s’oppose aux bellicistes « de gauche », socialos et vert-de-gris.
Il faut poursuivre dans le bon sens. La sécurité collective est aussi celle de la Russie et sa revendication d’une zone démilitarisée, réclamée depuis très longtemps, correspond aux intérêts des nations riveraines. C’est aussi une revendication qui balaie la parano d’une Russie « impérialiste » et envahissante jusqu’à Brest.
Une telle sécurité collective vaudrait d’ailleurs pour tout le continent eurasiatique.
Et il n’est pas étonnant que Lecornu s’y oppose avec tant d’énergie. Il veut poursuivre la guerre.
Comme dans la fable du scorpion et de la grenouille, l’hégémonisme US entre en guerre économique contre le monde entier parce qu’il est dans sa nature de le dominer, même si la guerre économique ne lui profitera pas. Il entre avec Trump dans une phase de dictature ouverte de sa fraction la plus réactionnaire.
Et les résidus du maillon faible européen de l’impérialisme prétendent à la fois affronter les sanctions US, continuer à soutenir l’atlantisme, faire la guerre à la Russie et, pourquoi pas, affronter la Chine. Et dans un premier temps c’est la guerre contre notre peuple.
Les communistes, adhérents ou non du PCF, individuels ou organisés dans des groupes comme le PRCF, et même les anti impérialistes non communistes y compris « insoumis », doivent s’unir pour la paix et contre le fascisme, cesser de couper les cheveux en quatre, viser l’ennemi principal et non tirer sur tout ce qui bouge.
Il faut appliquer la méthode « unité – critique – unité », c’est-à-dire partir du désir d’unité et débattre pour parvenir à l’unité. Et non partir du désir de division pour arriver à la division.
Tenons compte de notre faiblesse actuelle. Elle est temporaire, mais ne la prolongeons pas.