Microsoft complice d'Israël dans le génocide en cours à Gaza
Dimanche, 25 mai 2025
Dans une démarche qui a suscité une large controverse, Microsoft a récemment mis en œuvre une nouvelle politique interne interdisant l'utilisation de mots tels que « Palestine », « Gaza » et « Génocide » dans les courriers électroniques internes des employés.
Cette action, mise en œuvre sans en informer les expéditeurs ni les destinataires, intervient dans un contexte de protestations croissantes au sein de l'entreprise concernant sa coopération avec le gouvernement israélien, notamment concernant la fourniture de services de cloud computing et d'intelligence artificielle via la plateforme Azure, qui seraient utilisés dans les opérations militaires israéliennes à Gaza.
Le 23 mai 2025, Nisreen Jaradat, une ingénieure de support technique palestinienne chez Microsoft, a envoyé un courrier électronique à des milliers d’employés, critiquant la nouvelle politique d’interdiction et la qualifiant de tentative de suppression des voix palestiniennes au sein de l’entreprise. Elle a également appelé ses collègues à soutenir la campagne « Non à Azure pour l'apartheid », qui appelle à la fin des contrats de Microsoft avec le gouvernement israélien.
Ce courrier fait suite à une série de protestations contre l'entreprise, notamment un boycott de la conférence Build 2025, où l'ingénieur Joe Lopez a été licencié après avoir interrompu le discours du PDG Satya Nadella, accusant l'entreprise de complicité de crimes de guerre via ses services cloud.
Microsoft a justifié ces mesures en affirmant qu'elles visaient à limiter les messages en masse non liés au travail, soulignant que ses examens internes n'ont trouvé aucune preuve que ses technologies étaient utilisées pour nuire aux civils à Gaza.
D'autre part, le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) a appelé au boycott des produits Microsoft, y compris Xbox, accusant l'entreprise de complicité avec l'occupation israélienne et le régime d'apartheid.
Tout ces faits soulèvent de sérieuses questions sur le rôle des grandes entreprises technologiques dans les conflits armés, notamment en ce qui concerne l’utilisation de l’intelligence artificielle et des technologies de cloud computing dans les opérations militaires.
Ils ont également mis en lumière les défis auxquels les entreprises sont confrontées pour équilibrer leurs politiques internes avec la liberté d’expression et les droits de l’homme.
À la lumière de ces développements, la question se pose de savoir dans quelle mesure Microsoft et d’autres entreprises technologiques adhèrent aux principes de transparence et de responsabilité éthique dans leur gestion des questions politiques et humanitaires sensibles.
Fourniture de services de cloud computing et d'intelligence artificielle via la plateforme Azure, qui seraient utilisés dans les opérations militaires israéliennes à Gaza. |