Pedro Sanchez refuse le réarmement forcé de Trump et demande à l’UE de rompre avec Israël
L'Humanité du 26 juin 2025
Le dirigeant socialiste refuse de sacrifier sa politique sociale sur l’autel du bellicisme atlantiste.© NICOLAS TUCAT / AFP |
Le Premier ministre espagnol a choisi de privilégier sa politique sociale aux accès belliqueux de Trump, tout en réassurant son soutien à la Palestine, victime d’un génocide qu’il continue de dénoncer.
Donald Trump menace l’économie de l’Espagne d’être « complètement détruite » dans une guerre commerciale. La raison ? Le refus du Premier ministre Pedro Sanchez de céder à l’exigence de Washington, qui impose à tous les pays membres de l’OTAN de porter à 5 % de leur PIB leurs dépenses de sécurité d’ici 2035.
Le dirigeant socialiste juge cet objectif totalement « déraisonnable » et refuse de sacrifier sa politique sociale sur l’autel du bellicisme atlantiste. Au sommet de l’Alliance, à La Haye, Pedro Sanchez et Donald Trump se sont à peine salués. Le président d’extrême droite reproche aussi à l’Espagnol ses prises de parole sur la Palestine.
Ce jeudi, Sanchez a de nouveau dénoncé le génocide à Gaza et demandé officiellement à l’Union européenne de rompre son accord d’association avec Israël.