« Guerre des 12 jours » : 935 personnes tuées en Iran

Publié le par FSC

L'Humanité du 30 juin 2025

 

Le bilan monte à 935 personnes tuées en Iran lors de la « guerre des 12 jours ».© Xinhua/ABACAPRESS.COM

 

Au moins 935 personnes ont été tuées par l’armée israélienne en Iran entre le début des bombardements dans la nuit du 12 au 13 juin et le cessez-le-feu 12 jours plus tard, dont 132 femmes et 38 enfants selon 132 femmes et 38 enfants. Même après le cessez-le-feu, la question nucléaire reste centrale et incertaine.
Au moins 935 personnes ont été tuées en Iran pendant la guerre de 12 jours avec Israël qui a pris fin le 24 juin, a annoncé lundi 30 juin l’agence officielle iranienne Iran citant le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir. Parmi les victimes, 132 femmes et 38 enfants ont été tués entre les premiers bombardements israéliens dans la nuit du 12 au 13 juin et le cessez-le-feu 12 jours plus tard.


Pour rappel, Israël avait lancé une offensive aérienne massive sur l’Iran, en prétextant vouloir empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et de drones sur Israël qui ont fait 28 morts, selon les autorités israéliennes. Si un cessez-le-feu a été proclamé par Donald Trump le 24 juin, l’enjeu nucléaire reste central.

Une « conduite injustifiée, non constructive et destructrice »

[ Une évidence incontournable : l'AIEA, GROSSI des outils au service exclusif des intérêts occidentaux !]
En réaction aux bombardements sur ses installations nucléaires, le Conseil des Gardiens, organe en charge d’examiner la législation en Iran, avait annoncé jeudi 26 juin l’approbation d’un projet de loi en faveur d’une suspension de la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). La diplomatie du pays blâmait notamment l’AIEA pour avoir adopté une résolution le 12 juin accusant l’Iran de non-respect de ses obligations nucléaires, ce qui serait devenu « l’une des principales excuses » pour les attaques américaines et israéliennes.
Cette décision de Téhéran a été vivement critiquée par le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, estimant que ce travail de coopération était « une obligation juridique », et non « pas une faveur ». Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a déclaré lundi 30 juin lors d’un appel à son homologue français Emmanuel Macron que son pays avait rompu cette coopération en raison « la conduite injustifiée, non constructive et destructrice » du chef de l’AIEA.

 

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