CGT 50e congres amendements : cheminots de Versailles

Publié le par FSC

50° Congrès confédéral de la CGT
Amendements votés par l’Assemblée Générale
du syndicat CGT des cheminots de Versailles

Document d’orientation

Point I.121 : Remplacer l’article par : « La CGT constate l’échec de la stratégie dite du « syndicalisme rassemblé », particulièrement lors des conflits de 2009 et 2010. »

Point I.122 : Remplacer l’article par : « Le syndicalisme rassemblé nous a conduit à un alignement systématique sur le moins-disant revendicatif, pour réaliser une unité de façade « au sommet » avec la CFDT et les autres syndicats réformistes.
La CGT travaille à l’unité des salariés « à la base » autour de revendications de haut niveau pour la défense inconditionnelle de leurs intérêts de classe. »

Point I.123 : Remplacer l’article par : « La CGT entend mener le débat avec les autres organisations syndicales, sans s’aligner sur le calendrier et les méthodes des appareils réformistes.
La CGT réaffirme que l’action syndicale ne peut être gagnante en se résumant à un piteux lobbying envers les pouvoirs publics ou les directions d’entreprises, conduisant inévitablement à des négociations « à froid ».
La CGT entend l’action syndicale comme la construction organisée d’un rapport de force favorable aux salariés, pour faire primer leurs intérêts sur ceux du Capital.
Rapport de force pouvant aller jusqu’au blocage et à la paralysie de la création et des échanges de richesses, aux fins de contraindre patronat et gouvernement à négocier sur la base de nos revendications. »

Point II.37 : Ajouter : « La CGT revendique qu’aucun revenu (salaires, pension, allocation) ne soit inférieur à 1700 euros net, ainsi que le retour à l’échelle mobile des salaires et à l’indexation des salaires sur les prix. »

Point II.60 : Supprimer les points II.60, 61 et 65, remplacés par : « La CGT réaffirme qu’indépendamment de son programme d’action et des revendications minimales qu’elle porte, son but final de transformation révolutionnaire de la société reste l’abolition du Salariat et du Patronat, par la socialisation des moyens de production et d’échange. »

Point II.235 : Ajouter : « La CGT revendique d’assurer le droit au travail pour tous, en limitant le pouvoir du le patronat sur l’emploi des salariés par la revendication de l’interdiction des licenciements économique et à la restauration de l’autorisation administrative pour les licenciements pour faute. »

Point II.240 : Remplacer l’article par : « C’est le sens de la poursuite de notre engagement pour la régularisation sans condition de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs sans-papiers, avec obtention rétroactive des droits et salaires égaux des autres travailleurs de leur branche et entreprise ».

Point II.245 : « La CGT revendique une protection sociale qui réponde aux besoins croissants de toutes les générations dans la société d’aujourd’hui. La Sécurité Sociale en est le pilier. La CGT réaffirme sa revendication d’une réforme de son financement, fondée sur les richesses créées par le travail. »  Remplacer la fin de l’article par : « La CGT revendique donc le financement exclusif de la Sécurité Sociale par les cotisations patronales et la taxation des revenus du capital ».

Point II.255 : Ajouter à l’article : « La CGT revendique le retour immédiat au monopole public, sans objectifs de profits financiers, des services publics de l’eau, de l’énergie, des postes et télécommunications, ainsi que des transports aériens, maritimes et ferroviaires ».

Point II.258 : Remplacer l’article par : « Pour sauver les filières industrielles de l’automobile, de la chimie et de la sidérurgie de leur mise à l’encan par les rapaces de la finance et assainir la filière bancaire, la CGT exige leur nationalisation immédiate, sans indemnisation et sous contrôle ouvrier ».

Point II.261 : « Mettre en place une réforme fiscale d’ampleur fondée sur la justice sociale et l’efficacité économique. » Ajouter à la suite : « La CGT revendique donc en priorité la suppression de la TVA et de la CSG, le renforcement de la progressivité de l’IRPP, la taxation du capital en action et des transactions financières. »

Point II.265 : Remplacer par : « La CGT prend acte de l’échec de la Confédération Européenne des Syndicats à construire un syndicalisme européen de classe, indépendant des monopoles financiers et de la bureaucratie de l’Union Européenne.
La CGT prend acte, de même, de l’impossibilité de réorienter la Confédération Syndicale Internationale, fondamentalement liée aux puissances impérialistes et militaristes.
La CGT va donc engager un processus d’adhésion à la Fédération Syndicale Mondiale, seule internationale de lutte de classe, groupant en son sein des dizaines de millions de syndicalistes de tous les continents, contre le capitalisme et la barbarie impérialiste. »


Par ailleurs, l’Assemblée générale des syndiqués CGT cheminots de Versailles donne mandat aux délégués qui les représenteront au Congrès de voter CONTRE les modifications statutaires proposées par la direction sortantes et CONTRE le projet d’annexe aux statuts nommé « Règles de vie ».

Enfin, compte-tenu de l’absence de réponse du rapporteur CGT au CESE à la motion de notre syndicat à propos du rapport voté le 27 juin dernier par le groupe CGT au CESE sur l’ouverture à la concurrence dans les transports régionaux de voyageurs, l’Assemblée Générale des syndiqués CGT cheminots de Versailles donne mandat aux délégués qui les représenteront de ne pas voter pour Thierry Lepaon pour le mandat de membre de la Commission Exécutive Confédérale.


Fait à Versailles le 20 février 2013

 

Publié dans CGT 50e CONGRES

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