Chez Renault, le gouvernement socialiste donne des gages au medef
Déclaration du Front Syndical de Classe
Chez Renault, le gouvernement socialiste donne des gages au MEDEF
Alors qu'il aurait été liquidé dans n'importe quelle autre entreprise, le PDG de Renault a survécu sans problème à la vague de suicide chez les cadres de l'entreprise et à la scandaleuse opération d'espionnage concernant 3 cadres totalement innocents.
Aujourd’hui, Renault dont l'Etat est le principal actionnaire met en avant la ligne du Medef alors qu'en juin, je premier ministre socialiste affirmait après avoir rencontré le PDG qu'aucun établissement ne serait fermé.
Mensonge après mensonge, le gouvernement socialiste se sert désormais de Renault comme d'un laboratoire anti-social pour en faire le modèle à suivre de la casse des droits, des salaires, des conventions collectives... en France comme à l'étranger (en Espagne les nouveaux embauchés de Renault le seront avec une payé diminuée de 27 %!).
Déjà, au moment de l'implantation de Renault au Maroc, la direction de Renault promettait qu'elle ne ré-importerait pas de
véhicules en France mais que l'usine servirait le continent africain. On voit aujourd'hui ce qu'il en est : 85 % de la production marocaine de Renault revient en Europe et une seconde chaîne
est mise en route pour une production qui atteindra bientôt 450000 véhicules par an, ce qui est considérable. Et Renault met en concurrence les travailleurs des différents pays pour tous les sommer de se soumettre à
l'exploitation maximum.
Le FSC rappelle sa position affirmée il y a plus d'un an : la direction de Renault qui dépend de l’État doit être changée avec la mise en place d'une direction dont le mandat doit être de redevenir le moteur de la filière automobile française soutenant les équipementiers et sous-traitants français afin de produire en France et vendre avec le label France ce qui dynamisera les ventes comme c’était le cas du temps du grand Renault entreprise nationale.