Communiqué du CGT-E Dalkia France : Soutenir les TOTAL
TOTAL : les rois du pétrole français sur la sellette.
Total est la plus grande multinationale française avec un profit de 15 500 millions de dollars. Total réalise de tels profits en pillant les sous-sols des pays sous-développés, notamment les pays africains. Total fournit plus de 50% de l’énergie pétrolière en France.
Pour réaliser encore plus de profits, la direction du groupe veut délocaliser sans se soucier de ses salariés et de ses sous-traitants. Total n’hésite pas à casser les emplois en France pour s’installer dans des contrées où les salaires sont les plus bas.
La fermeture de la raffinerie des Flandres à Dunkerque constitue un véritable défi lancé au visage des travailleurs et de leurs familles. La fermeture de cette raffinerie est synonyme de suppressions directes d’emplois qui se rajoutent au chômage de masse dans une région où 53 % des ménages vivent avec moins de 1 000 euros par mois.
TOTAL DOIT CÉDER AUX EXIGENCES DES SALARIES DE LA RAFFINERIE DE DUNKERQUE
Face à l’attitude méprisante de la direction de TOTAL, les salariés ont réagi avec justesse et courage. Le report de la délocalisation n’est pas une solution pour les travailleurs qui ont raison de se battre contre la délocalisation de leur outil de travail d’autant que TOTAL a bénéficié de plusieurs milliards d’euros d’aides de l’État, sans contrepartie ni pour les salariés, ni pour la population (baisse du prix de l’essence par exemple).
Le CGT-E Dalkia France soutient la lutte des travailleurs de la raffinerie de Dunkerque et appelle à la généralisation de la résistance contre la suppression d’emplois, contre la baisse des salaires et contre la reforme des retraite !
La lutte des Total doit être la lutte de tous les travailleurs qui subissent les dictats des grands patrons du CAC 40 qui n’ont qu’un but : multiplier les bénéfices des actionnaires. Cette exigence est relayée et traduite par le gouvernement par la multiplication de contre-réformes attentant aux droits et aux acquis des travailleurs et de la population laborieuse (salaire, durée du travail, santé, retraite…)
Le CGT-E appelle l’ensemble des organisations syndicales de tous les secteurs d’activités, publics et privés, à soutenir la lutte des TOTAL et à relayer l’appel à la grève générale pour mettre à bas toutes les contre-réformes du gouvernement au service des grands groupes monopolistes.
Paris, le 22 février 2009