Des nouvelles de la CGT Cochin
C'est avec plaisir que nous donnons la parole à nos camarades de Cochin, d'autant qu'une fois de plus ils font la preuve que l'action collective, ferme et rassembleuse paye!
Déclaration des membres CGT du CHSCT du 13 janvier 2014
Cette politique a aussi pour conséquence de dégrader considérablement le dialogue social puisqu’il est désormais devenu très difficile de pouvoir travailler dans des conditions décentes, ne serait-ce que pour obtenir le matériel nécessaire, sans avoir recours à des mouvements sociaux. La CGT Cochin constate en effet que ses interventions dans les instances, CHSCT ou CTLE, sont de moins en moins prises en compte et suivies d’effets, en raison notamment de cette politique générale de restructuration et de réduction des crédits.
******************************
L’équipe du Brancardage demandait en effet l’obtention de postes supplémentaires, de chaises roulantes et de brancards, des locaux de stockage ainsi que des assurances légales concernant leurs tâches spécifiques.
- Nous avons obtenu :
- 8 postes supplémentaires de brancardiers
- 10 fauteuils neufs
- La rénovation des brancards
- L’attribution de locaux de stockage
- une salle de repos sur COPERNIC
- En dehors des horaires de circulation des nouvelles navettes assurant le passage des patients de COCHIN sur COPERNIC/PORT ROYAL, les patients médicalisés ( brancards, fauteuils, perfusions ...) ne seront plus pris en charge par le Brancardage mais par des ambulances.
Seule la CGT Cochin
défend TOUS vos droits et TOUS vos intérêts !
******************************
La CGT Cochin avait à plusieurs reprises alerté la Direction sur le fait que le transfert de patients sur la voie publique (rue du Fb St Jacques) est illégal et met en danger professionnel les agents. La Direction avait fait la sourde oreille. De plus, ces brancardages tenaient les agents des Urgences éloignés trop longtemps de leur service, ce qui les pénalisait dans l’accomplissement de leurs tâches.
Autre sujet très important : les problèmes de sécurité aux Urgences. Là aussi la CGT Cochin était intervenue à de nombreuses reprises et depuis longtemps pour dénoncer l’insécurité quotidienne aux Urgences. Les agents se faisaient agresser sans que la Direction ne mette en place un dispositif susceptible de les protéger.
- Les agents n’ont plus à traverser la rue du Faubourg St Jacques avec les brancards et les fauteuils, même par les sous-sols ; les patients seront acheminés par la navette mise en place récemment ; en dehors des heures de fonctionnement de la navette, ils seront acheminés soit par ambulance, soit par le SAMU ;
- L’obtention d’un matériel adapté et neuf (chaises et brancards) pour les transferts au sein de la partie SAU-Cochin ; 13 brancards neufs et des fauteuils neufs sont attribués aux Urgences ; des remplacements de matériel seront effectués régulièrement ;
- La création d’un poste d’aide-soignant à l’UHCD (service porte) ;
- La présence permanente d’un personnel de sécurité de nuit, et des rondes plus fréquentes de la sécurité aux heures « sensibles » ;
- Le retrait des noms de famille sur les badges d’identification (certains patients recherchaient l’adresse des agents des Urgences sur Internet) ; désormais, ne figureront que le prénom, l’initiale du nom et l’identifiant AP-HP.
Point sur les Urgences de Cochin
Depuis le 4 novembre 2013, les Urgences de Cochin accueillent entre 20 et 30 patients supplémentaires par jour, en moyenne. Un pic d’affluence est particulièrement sensible les samedis et dimanches. Récemment, la CGT Cochin a organisé un mouvement de grève avec le personnel des Urgences. Plusieurs raisons le motivaient.
Les agents, conscients du danger tant pour les patients que pour eux-mêmes, ont donc obtenu, suite au mouvement social, de ne plus effectuer de brancardages nécessitant la traversée de la rue.
Nous avons obtenu qu’un vigile soit présent en permanence de 21H à 7H du matin dans la salle d’attente des Urgences, que les procédures de sécurité soient revues et optimisées, et que des rondes fréquentes soient effectuées dans les périodes d’affluence. Jusqu’à lors, le personnel devait se débrouiller seul pour aller porter plainte auprès des services de police, ce qui va à l’encontre de nos statuts. C’est en effet à l’administration de porter plainte et de protéger ses agents. La CGT Cochin informée de ces faits a obligé, avec l’appui du personnel, la Direction à faire enfin son travail.
Il est vrai que depuis le 4 novembre 2013 ces problèmes de sécurité se sont accentués puisque plus de patients « perturbés » arrivent aux Urgences de Cochin, faute de pouvoir aller dans d’autres structures d’urgences, puisque la politique de la Santé mise en place les ferme les unes après les autres.
Marise Dantin & Bernard Giusti
http://vendemiaire.over-blog.