UD CGT COTE D'OR : EXCLUSION DE MILITANTS CONSEILLERS DES SALARIES !

Publié le par FSC

  UD CGT COTE D'OR (21)

Vie de l'organisation : le comité général .

Le mardi 13 octobre 2009 l'union départementale CGT de Côte d'Or a tenu son comité général. Cette réunion statutaire, rassemblant une centaine de responsables syndicaux, se tenait 18 mois aprés son dernier congrés de janvier 2008 à CHENOVE.

.Dés le début des travaux, le secrétaire général de l'UD CGT de Côte d'Or, Philippe TEXIER, dans son introduction au débat,s'est félicité de l'engagement des syndicats dans leurs efforts pour mieux accueillir les salariés.

Cela se traduit par des centaines de rendez-vous pour accompagner les salariés dans leur démarche individuelle et collective pour faire respecter leurs droits.

Dans la même période, les syndicats CGT ont déployé leur énérgie pour réussir les rendez-vous de mobilisations interprofessionelles et unitaires.

Dans les entreprises, là où nous sommes implantés, les initiatives pour réagir aux restructurations, aux bas salaires et aux mauvaises conditions de travail imposent des reculs au patronat et aux directions.

Dans ce contexte plus de 400 d'entre vous ont décidé de nous rejoindre, en adhérant à la CGT.

Forts de cette confiance accordée à notre démarche syndicale qui associe , contestation, mobilisation, proposition et négociation ; les syndicats ont décidé d'aller encore plus à votre rencontre et d'améliorer notre accueil syndical.

Ils ont décidé aussi, de mieux se saisir avec vous des nouvelles régles de représentativité et de validation des accords.

Partout nous avons besoin de délégués du personnel, d'élus au comité d'entreprise et de délégués syndicaux organisés dans la CGT pour encore mieux prendre en compte votre avis et imposer des négociations positives sur : les salaires , l'emploi , les conditions de travail, la protection sociale, les services publics ...


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LES BEAUX DISCOURS DU SECRETAIRE GENERAL DE L'UD CGT COTE D'OR SONT LOIN D'ETRE EN PHASE AVEC LA REALITE ET LES FAITS.
LA LETTRE PUBLIEE CI-DESSOUS ET ADRESSEE LE 18 MAI 2009 PAR DES CAMARADES CONSEILLERS DES SALARIES DE CE DEPARTEMENT  AU SECRETAIRE GENERAL DE L'UD CGT 21 ET AU RESPONSABLE DLAJ RESTEE SANS REPONSE A CE JOUR EN DIT LONG SUR LE DEBAT DEMOCRATIQUE EXISTANT DANS CETTE UD CGT.
PAR AILLEURS, FORCE EST DE CONSTATER QU'A L'INSTAR DE L'UD CGT 59, L'UL LEGITIME DE BEAUNE SE VOIT " REMPLACEE " PAR UNE UL CGT bis, CE QUI NE PEUT QUE NUIRE ET REJAILLIR NEGATIVEMENT SUR LE TRAVAIL DES MILITANTS DE TERRAINS QUE SONT NOS CAMARADES DE L'UL LEGITIME DE BEAUNE.
Jacques Tourtaux
Militant retraité cheminot CGT
Membre du CA du FSC




Dijon le 18 mai 2009

 

 

Les camarades CGT « non retenus »

en qualité de conseillers du salarié

 

 

au

secrétaire général UD CGT 21 et au responsable DLAJ

 

 

Par courrier daté du 29 avril écoulé, reçu le 3/05/09 nous avons eu communication de votre décision de nous écarter du mandat de conseiller du salarié que nous remplissions pour beaucoup depuis de longues années et sous la responsabilité d’autres responsables dirigeants de notre organisation.

 

Pour tenter de justifier une initiative aussi inique, vous tentez un semblant d’arguties telles que :

 

  • L’union départementale travaille selon des critères définis par la confédération,

  • la nécessité de coordonner sur l’ensemble du département l’activité de tous les militants,

  • le renouvellement des élus et mandatés

  • la CE aurait écarté 13 candidatures (la quasi totalité des anciens militants) dont 8 sur l’UL de Beaune).

 

Si on peut comprendre qu’un renouvellement des élus et mandatés soit en soi un souci légitime de toute organisation veillant à sa pérennité, il en va tout à fait différemment dès lors où le nombre de camarades réellement disponibles est insuffisant et ou la formation de ceux-ci n’est pas assurée.

 

Nous croyons pouvoir affirmer que les candidatures CGT sont les dernières à avoir été communiquées aux autorités de tutelles du Ministère du Travail et ont entraîné l’ensemble des décisions à prendre.

 

Mais revenons sur le fond de votre décision.

 

Vous évoquez à plusieurs reprises le rôle de la CE de l’UD dans cette décision. Nous vous demandons très précisément :

 

- Y a-t-il eu explications devant la CE, sur quelles bases la CE s’est-elle prononcée ? Quel en a été le résultat ?

 

Vous évoquez dans le plus pur style de la langue de bois « … les critères définis par la confédération, la charte des élus et mandatés ».

 

Pourquoi ne pas en avoir pris les points principaux et de mettre en exergue le bilan des différents camarades concernés par ce renouvellement ?

 

- N’est-il pas un point incontournable à la CGT que pour être élus et mandatés il faut d’abord être SYNDIQUE.

 

- N’est-il pas indispensable que pour remplir le mandat de conseiller du salarié, il faille être déjà élu ou mandaté et remplir ou avoir rempli ce type de mandat ?

 

- Comment expliquer que certaines personnes se sont vues confier ce mandat de conseiller de salarié alors qu’elles ne sont pas cotisantes à la CGT ?

 

- Concernant la décision d’écarter les camarades de Beaune, alors que cette UL a une existence tout à fait légale et se trouve en phase avec les textes légaux et les orientations de la confédération, car elle a déposé ses statuts en mairie après avoir organisé son congrès ?

 

Si nous lisons bien entre les lignes, vous n’hésitez pas à créer une CGT bis sur Beaune, avec tous les risques que cela va entraîner.

 

Parallèlement, votre persistance à ignorer le travail conséquent réalisé par le groupe de camarades sur le secteur disons « juridique » exprime, par défaut, une volonté de voir mourir ce noyau dur que vous n’avez pas réussi à annexer à vos desiderata.

 

Rappelons que depuis la prise de fonction du secrétaire général de l’UD, jamais celui-ci n’a eu la curiosité de s’intéresser à notre activité, par son intervention directe.

 

Rappelons que lors de la restauration des locaux de l’UD il avait été question d’y établir une liaison informatique. Ce projet n’a jamais eu un quelconque début.

 

Nous pensons que si notre bilan d’activité n’est pas idéal, il n’a pas à souffrir de graves négligences. Au contraire, des dizaines de personnes ont été défendues devant la juridiction prud’homale. Des dizaines de milliers d’euros récupérés sur les patrons.

 

Des centaines voire des milliers de personnes écoutées, conseillées dans une démarche individuelle, car très souvent travaillant dans de très petites entreprises. Ceci dans la plus parfaite probité de chacun, car si cet aspect n’apparaît explicitement pas dans votre courrier, « des critères » évoqués par ailleurs font aussi partie de cet aspect des choses.

 

C’est donc avec une certaine fierté que nous revendiquons une part du rayonnement de la CGT, dont vous ne manquez pas d’en récupérer la totalité, en toute modestie, bien sûr.

 

Enfin, nous ne saurions conclure sans équivoque le vide sidéral que vous créez dans la défense des élus et mandatés, par exemple :

 

  • l’absence de toute réponse à la création d’un syndicat chez FFCD, 7 boulevard Jeanne d’Arc à Dijon. Cette carence a permis l’élection en totalité des candidats CFDT, et l’éviction de fait d’une candidate potentielle CGT ayant eu son emploi maintenu, suite à un entretien préalable avec une conseillère sortante, non retenue.

  • Personne n’a répondu à une lettre de convocation en vue d’établir un protocole préélectoral dans cette entreprise de 17 salariés.

  • Nous rappellerons enfin que bien des camarades ont été écartés depuis votre prise de fonction :

 

- dans la prise en compte des listes prud’homales,

- dans le secteur bancaire,

- bientôt dans les transports ?

 

Votre démarche n’est pas celle d’une CGT démocratique, beaucoup d’entre nous sont militants depuis des décennies, ils ont lutté en Côte d’Or et dans d’autres départements.

 

Jamais, nous n’avons connu de tels procédés qui nous font revenir à des époques historiques peu reluisantes.

 

Il va sans dire que nous ne saurions assumer aucune des conséquences liées à votre initiative peu propice à dynamiser l’activité militante.

 

Faudrait-il croire que nous soyons si forts que cela pour se priver de membres actifs de l’organisation ?

 

Nous croyons toujours à une CGT forte et rassemblée, mais dans une démarche démocratique.

 

 

 

 

Ceci étant exposé, il est urgent qu’il soit organisé une réunion avec tous les acteurs du « service juridique » à seule fin de redéfinir quels seraient les projets envisagés par l’UD : soit de pérenniser, soit de détruire l’outil qui a tant demandé d’efforts à ses fondateurs et aux camarades qui se sont inscrits dans ce travail délicat où le conseil et l’action revendicative particulière devant la juridiction prud’homale ont nécessité un investissement long et fastidieux.

 

Il convient d’admettre que la disparition du « secteur juridique » nuira finalement aux plus démunis, que ce sont les salariés, les exclus du travail, les précaires, les plus jeunes et futurs retraités qui en feront les frais à la plus grande satisfaction des patrons.

 

 

 

 

 

Les soussignés :

Publié dans CGT

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