LUTTES en GUADELOUPE vers le 2 FEVRIER

Publié le par FSC

De la part de notre camarade Philippe BELAIR
 

 

 

 

La lutte se poursuit chez CARREFOUR MILENIS

Centre commercial MILENIS (Guadeloupe) 
Près de 60 jours de grève et des travailleurs toujours au combat !

    Depuis le 22 Novembre 2018, les travailleurs de l'enseigne CARREFOUR Milénis, appartenant au groupe DESPOINTES (l'une des fortunes de l'ile aux cotés du groupe HAYOT avec qui il partage l'exclusivité de l'import-export) ont déclenché un mouvement de grève salutaire et exemplaire pour tous les salariés de l'ile.
    En effet, le groupe se targue d'avoir eu à subir un redressement de la sécurité sociale sur la base (sic) des "avantages" en nature qui ont été concédés à ces travailleurs et qui constituent des conquis sociaux gagnés par la négociation, et non par le "dialogue social", de la manière la plus légale qui soit comme cela se fait depuis l'après-guerre. La grève fait suite à une provocation de la direction, profitant des ordonnances Macron pour négocier un nouvel accord d’entreprise revenant sur nombre d’avantages acquis, en particulier sur certaines primes (ancienneté, transports, vacances, prime Bino obtenue après le LKP en 2009). Une sacrée saisie de 1 600 à 2 000 euros par an par salarié.
    Deux questions demeurent toujours sans réponses :
Pourquoi la sécurité sociale s'attaque-t-elle au salaire différé et ne s'attaque-t-elle pas à la masse de dettes sociales qui, selon le propre Directeur de cette noble institution, coulerait l'économie de la Guadeloupe si elle devait être recouvrée ?

Pourquoi le groupe Despointes a attendu une année pour annoncer aux représentants du personnel, cette nouvelle rocambolesque pour un groupe qui chiffre, au bas mot, en millions d'euros si ce n'est plus par an ?
    Le centre commercial Milénis, dont les mauvaises langues prétendent que l'architecture reprendrait celle d'un ancien navire négrier renversé, n'est que la partie émergée du groupe qui compte nombres de petits "Carrefour marcket" et autres sociétés de distribution notamment de produits frais. C'est justement en bloquant un et non des moindres, "CADDI-Surgelé" - en pleine zone d'activités de Jarry, que les camarades de la CGTG et de l'UGTG ont décidé de frapper fort et de toucher à un point sensible. Tant que le piquet restait à Milénis, seuls les autres commerçants du centre en pâtissaient par effet collatéral, ce qui prouve le caractère dangereux de concentrer une activité économique autour d'un seul unique investisseur privé. 
    Exporter le piquet à l'une des niches-mères du groupe constitue un danger pour ce dernier, voilà pourquoi au deuxième jour les autorités politiques, en l'occurrence la Préfecture, a mobilisé les forces de répression contre les camarades, ce qui démontre clairement le caractère dangereux du lien incestueux entre la politique et le patronat, néolibéralisme macronien oblige. La CGTG, sous la plume de son secrétaire général - Jean-Marie Nomertin, déclarait à la mi-janvier 

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