Saint-Eanne : un mouvement de grève à l'usine Cooperl pour une hausse des salaires
POUR LE PATRONAT ET LES ACTIONNAIRES, ÇA N'EST JAMAIS LE MOMENT DE PARLER SALAIRES !
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Une cinquantaine de salariés de la Cooperl ont fait grève vendredi matin à Sainte-Eanne.
© Photo NR
Ce vendredi 18 mars jusqu’à 13 h 30, une cinquantaine d’employés de l’entreprise Cooperl Arc Atlantique à Sainte-Eanne ont installé un piquet de grève devant l’entrée de l’entreprise à l’appel des syndicats CGT et CFTC. Ils demandent une hausse d’augmentation salariale supérieure à celle prévue par la direction lors de la négociation des salaires.
Ce groupe coopératif du secteur agroalimentaire français (entreprise spécialisée dans l’abattage, élaboration et commercialisation des viandes de porc) emploie à Sainte-Eanne 500 salariés et des intérimaires avec des travailleurs étrangers. « À la suite de la réunion sur la négociation des salaires, la direction a prévu pour les plus hauts salaires une augmentation de 1 % sur la base en brut et pour tous ceux qui sont en dessous, les plus bas salaires, 2 % », indiquent les grévistes. Mais pour eux, le compte n’y est pas ! « Pour les plus bas salaires cela va représenter 15 € par mois. C’est insuffisant ! Aujourd’hui les augmentations du gasoil et de toutes autres charges sont insupportables pour nous et ne nous permettent pas de pouvoir vivre correctement. Le cours de la vie a considérablement augmenté, justifient les délégués syndicaux Sébastien Rivault (CGT) et Luc Duville (CFTC). De plus, que nous ayons 35 ans ou 40 ans de présence dans l’entreprise il n’y a aucune évolution de carrière. Nous souhaitons une augmentation de 150 € pour tout le monde. »
Ce groupe coopératif du secteur agroalimentaire français (entreprise spécialisée dans l’abattage, élaboration et commercialisation des viandes de porc) emploie à Sainte-Eanne 500 salariés et des intérimaires avec des travailleurs étrangers. « À la suite de la réunion sur la négociation des salaires, la direction a prévu pour les plus hauts salaires une augmentation de 1 % sur la base en brut et pour tous ceux qui sont en dessous, les plus bas salaires, 2 % », indiquent les grévistes. Mais pour eux, le compte n’y est pas ! « Pour les plus bas salaires cela va représenter 15 € par mois. C’est insuffisant ! Aujourd’hui les augmentations du gasoil et de toutes autres charges sont insupportables pour nous et ne nous permettent pas de pouvoir vivre correctement. Le cours de la vie a considérablement augmenté, justifient les délégués syndicaux Sébastien Rivault (CGT) et Luc Duville (CFTC). De plus, que nous ayons 35 ans ou 40 ans de présence dans l’entreprise il n’y a aucune évolution de carrière. Nous souhaitons une augmentation de 150 € pour tout le monde. »
Une possible reconduction du mouvement
Les grévistes ont fait savoir que la grève avait également concerné le site de Lamballe (Côtes-d’Armor), lieu du siège social. « En 2016, il y avait eu 14 jours de grève à Lamballe. Nous, à Saint-Eanne, nous avions été deux jours en grève car ils voulaient nous enlever nos acquis. »
Tous soutiendront les employés du siège social reçus ce vendredi matin à Lamballe et attendent des décisions de la direction. Ils ont prévenu : « Aujourd’hui, c’est une alerte car une deuxième réunion doit avoir lieu le 24 mars. Suivant le résultat, le mouvement pourrait être reconduit et d’autres actions seront menées. »
Contactée, la directrice de la communication de Cooperl affirme que « cette initiative syndicale n’est pas responsable à l’heure où toutes les forces de l’entreprise sont mobilisées pour surmonter l’épreuve qui nous menace, à l’instar de l’immense majorité des entreprises agroalimentaires en France… » La chargée de communication précise en outre qu’«en 2021, dans un contexte économique favorable, les salariés du groupe ont reçu 1.507 € de primes annuelles d’intéressement. À fin février 2022, sur douze mois et avant revalorisation, la rémunération moyenne mensuelle d’un ouvrier Cooperl est de 2.450,98 € bruts et 123,02 € d’avantages supplémentaires nets (paniers repas, transport…) ».
Tous soutiendront les employés du siège social reçus ce vendredi matin à Lamballe et attendent des décisions de la direction. Ils ont prévenu : « Aujourd’hui, c’est une alerte car une deuxième réunion doit avoir lieu le 24 mars. Suivant le résultat, le mouvement pourrait être reconduit et d’autres actions seront menées. »
Contactée, la directrice de la communication de Cooperl affirme que « cette initiative syndicale n’est pas responsable à l’heure où toutes les forces de l’entreprise sont mobilisées pour surmonter l’épreuve qui nous menace, à l’instar de l’immense majorité des entreprises agroalimentaires en France… » La chargée de communication précise en outre qu’«en 2021, dans un contexte économique favorable, les salariés du groupe ont reçu 1.507 € de primes annuelles d’intéressement. À fin février 2022, sur douze mois et avant revalorisation, la rémunération moyenne mensuelle d’un ouvrier Cooperl est de 2.450,98 € bruts et 123,02 € d’avantages supplémentaires nets (paniers repas, transport…) ».