UKRAINE : La direction de la CGT et son secteur international c'est la voix de l'OTAN !
On peut comprendre que pour des partisans de la paix, de longue date de surcroît dans l'émotion du surgissement de la guerre sur le territoire européen l'effroi, la sidération et la condamnation l'emportent.
MAIS !
MAIS adopter dans la durée le récit otanesque et celui des puissances occidentales en faisant -en dépit de nombreux témoignages et des preuves irréfutables - en faisant donc débuter la guerre au 24 février 2022, ça c'est scandaleux parce c'est faux!
C'est donc adosser une position à un récit totalement truqué par les habituels puissances des ingérences, des coups d'état et de l'instauration du chaos généralisé!
Puisque la guerre a été déclenchée dès 2014 par le régime de Kiev issu d'un coup d'état soutenu et piloté par les néo-conservateurs américains et l'Union européenne.
En s'appuyant sur les bandes nazis !
Et par là c'est absoudre l'OTAN et les Etats-unis de leurs immenses responsabilités dans ce qui arrive à présent.
Et ça c'est une trahison de nos combats passés et de ceux qui nous ont précédé de la lutte contre la guerre du Vietnam à la guerre d'Espagne!
Parce que dans ces combats là nous n'avons jamais tracé un signe égal entre les agresseurs et les agressés et encore moins inversé l'ordre des responsabilités comme la direction confédérale l'assume en fait en rejoignant l'injonction d'un Biden qui a tout fait pour que la confrontation advienne.
Et qui a révélé en Pologne le fond de son objectif : changer le pouvoir en Russie qui ne convient pas à son ambition de domination régionale et mondiale.
Triste opposition que les militants devront avoir pour tâche de faire oublier en renouant vraiment avec la tradition séculaire de la CGT de la lutte pour la PAIX !
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REPRIS du site de Jean LEVY
Depuis le jeudi 24 février à 5h30 du matin, Vladimir Poutine a ordonné à ses armées une invasion de l’Ukraine, que les peuples russes comme ukrainiens, dans leur immense majorité, n’imaginaient pas possible, ni ne voulaient d’aucune manière.
Le risque de déclenchement d’une guerre mondiale est réel. Il nous commande de prendre le temps de l’analyse et de transmettre aux organisations les éléments que la confédération réunit depuis le déclenchement du conflit. Il nous commande aussi le calme, la retenue, la décence, le respect et l’humilité dans le commentaire que nous faisons de la situation.
Dans une telle situation, la solidarité de la CGT va d’abord en direction des populations civiles victimes de la guerre en Ukraine. La condamnation de la CGT doit quant à elle frapper avant tout l’agresseur, en l’espèce Vladimir Poutine, qui assume devant l’histoire la responsabilité d’avoir réinvité la guerre à grande échelle et la mort sur le continent européen, après les conflits de Tchétchénie, de Yougoslavie et de Géorgie.
Notre camp, est celui de la paix. Mais pour retrouver la paix, il faut avec certitude que la liberté trouve enfin son chemin en Russie.
Notre pacifisme, celui qui plonge ses racines dans la conférence de Zimmerwald en 1915, réactualisé par le refus du « campisme », revient à rejeter ce jeu des alliances qui entrainent les peuples dans les conflits mondiaux au profit des bourgeoisies ou des aristocraties qui les gouvernent.
Mais notre pacifisme sait faire la différence en fonction de la nature des dangers d’escalade encourus et des impératifs liés à la résistance des peuples pour défendre leur droit à l’auto-détermination. De la Commune de Paris à la guerre du Vietnam en passant par la guerre d’Espagne ou la résistance, notre histoire est aussi celle d’un soutien aux peuples en lutte pour la défense de leurs droits et libertés face à l’oppression ou à l’agression.
Et donc, pour la CGT,
Poutine,
c'est à la fois
monsieur Thiers, le général Franco et Pétain !
et la CGT déclare :