Ukraine : le stupéfiant nigaud capitulateur Francis Wurtz du PCF continue à sévir
SOURCE : Andres BRYANT
L'ex-député du parlement union-européen, F. Wurtz, apôtre zélé de la soumission à cet organisme dictatorial, parlant pour le PCF de sa façon habituellement turpide, a de nouveau commis un papier de propagande anti-russe digne de toute la presse pro-impérialiste.
Se divertissant à rechercher des slogans chocs, il a intitulé sa production du 28 avril "Le désastreux effet Poutine sur l'Europe". Certes les mots de ce slogan traduisent bien sa soumission à plusieurs choses :
1) Le fait de réduire à une seule personne une initiative dont la décision a pourtant été votée par les différentes instances de l'État russe, mettant en oeuvre le plan proposé par le Parti Communiste de Russie. Cette réduction est dans la droite ligne de la propagande impérialiste qui a besoin de personnifier sa cible dans sa tâche de diabolisation.
2) Comme les propagandistes fourbes de l'Union Européenne, il se réfère toujours et encore une fois à cette structure en l'appelant "Europe", comme les Giscard D'Estaing ou Chirac ou autres représentants de feu le "Parti Socialiste". Il oeuvre en ce sens à l'acceptation de cette instance supra-nationale en faisant l'amalgame perfide et fourbe entre une catégorie géographique et une structure politique. Car NON, l'Union Européenne ce n'est pas l'Europe. Mais cette conformation d'esprit est digne de ce capituleur, apôtre de l'U.E. travaillant à faire gober le mythe de "l'Europe Sociale".
Son titre-slogan parle d' "Effet". Cependant dans sa glose autour de l'idée d'effet, comme tous les ânes des médiamenteurs qui nous rebattent les oreilles depuis le 24 février dernier, F. Wurtz — ne faisant pas exception-, limite sa réflexion seulement aux conséquences d'une conséquence, comme tous ceux qui postulent et font croire que l'action des Russes est LE commencement du conflit. Il occulte les causes, qui permettent de comprendre autrement les "effets", de les identifier correctement.
En oubliant (omettant) les causes on en arrive, comme il le fait si bien (délibérément ?) à considérer les effets pour des causes.
Car le 24 février est l'effet de plusieurs causes. Les Russes ne les ont jamais cachées : l'accumulation délibérée pendant plus de 20 ans de forces et de matériels belliqueux de l'OTAN aux frontières de Russie, l'extension en 5 vagues successives en rupture avec les promesses de non-extension, du Traité Terroriste de l'Atlantique Nord, la préparation constante et délibérée du conditionnement idéologique et psychologique des populations des pays limitrophes avec la Russie — les éduquant dans la russophobie, en soutenant par le biais des États ou ONG les organismes néonazis, et enfin la guerre déclenchée en 2014 contre toute une population, celle du Donbass, considérée officiellement comme "non-humaine" car russophone. Oui, la guerre n'a pas commencé le 24 février 2022 mais 8 ans avant en 2014. L'offensive russe du 24 est juste un effet (une conséquence) de ces causes. Pendant 8 ans TOUT a été tenté de façon inlassable par la Russie pour éviter une action militaire. M. Wurtz, pourquoi le cacher ? Fallait-il attendre que l'Ukraine soit membre de l'OTAN, qu'elle dispose de l'arme atomique et d'armes bactériologiques, et que toute sa population soit devenue des zombies néonazis russophobes prêts à attaquer Moscou -dans l'intérêt de l'Occident ? Fallait-il laisser après 8 années de patience l'Armée ukrainienne et ses acolytes les diverses milices nazies lancer l'assaut contre les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, comme c'était effectivement prévu dans la période où les russes ont décidé d'intervenir ?
Préférant se couler dans le moule de la version otanienne, F. Wurtz oublie (c'est tellement plus confortable et facile) de considérer une des causes principales -peut-être la plus importante- de l'effet "offensive russe" : sa propre responsabilité. En effet, si depuis un nombre incalculable d'années lui et les partis "de gauche" s'étaient mobilisés activement pour la mise hors d'état de nuire de l'OTAN, pour sa disparition, une grande partie du problème n'existerait simplement pas. Car la clé du problème est l'existence et les agissements de l'OTAN. L'absence de lutte sur ce terrain est une cause écrasante de la situation actuelle. La passivité comme philosophie sera maintenant, comme on le sent dans ses propos, justifiée par ce qu'il appelle "l'effet-Poutine" : une passivité en justifiant une autre, digne d'un capituleur.
Laissons la réponse à son anathème anti-russe aux communistes des régions d'Ukraine libérées du joug fasciste du gouvernement-fantoche de Kiev :
M. Wurtz ne connaît peut-être pas les communistes du Donbass, mais laissons parler ceux de Berdyansk, libérés en mars. En effet, l'action de l'Armée russe a permis aux communistes, jusque-là persécutés depuis 8 longues années par les pro-nazis du gouvernement, de pouvoir de nouveau sortir dans la rue, aux monuments de Lénine et commémorant la victoire de 1945 d'être restaurés. Par exemple ce meeting qui a eu lieu devant la statue de Lénine organisé par les communistes à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance le 22 avril.

Pour info, l'article de l'inénarrable F. Wurtz :

https://franciswurtz.net/2022/04/28/le-desastreux-effet-poutine-sur-leurope/