PALESTINE : La mort inachevée ...

Publié le par FSC

L'état d'Israel à présent d'extrême droite peut sans remarques de " l'occident autoproclamé  démocratique " et sans SANCTIONS violer depuis des années et des années les résolutions de l'ONU et la liberté des citoyens palestiniens comme ceux des arabes d'Israël !

TOUJOURS le double standard occidental que la majorité des états et des peuples de la planète ne supporte plus !

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Texte de Rolland RICHA sur son site :

ICI

Cimetière du nord de la Palestine occupée où sont enterrés des corps dans des parcelles de terre numérotées. Seule l'autorité d'occupation connaît le code d'identification de ces numéros.

"Je veux mourir au soleil", avait écrit le poète. Une manière de disparaître dans la lumière, mais surtout dans la chaleur. La mort est froide, inerte, sombre et solitaire. On meurt toujours seul. Peu importe ce qui advient du corps après. C'est l'affaire de ceux qui restent, des vivants.
La mort nous sépare les uns des autres. Le souvenir reste. Il revient par une photographie, un passeport, un briquet, un fauteuil, une chanson, une vallée, une chemise, une couleur ou tout simplement un geste... Tout est prétexte de mémoire. Est-ce de là que provient l'expression "faire son deuil"?, impliquerait-elle l'oubli? Peut-être.
Certains ne peuvent pas "faire leur deuil".
Ceux-là continuent de vivre dans la souffrance. La séparation d'avec leurs disparus n'est pas consommée. Pour eux, la mort est comme inachevée, ininterrompue. Elle continue à les hanter.
Ceux-là n'ont pas accompli le dernier geste vis-à-vis de leurs disparus.
Ceux-là réclament les corps des leurs.

Parmi les 228 prisonniers Palestiniens morts en détention depuis 1967... 12 attendent, à ce jour, que leurs corps soient restitués à leurs proches :


Anis Dawla, son corps est retenu depuis 1980,
Aziz Owaisat, son corps est retenu depuis 2018,
Faris Baroud, son corps est retenu depuis 2019 ,
Nassar Taqatqa, son corps est retenu depuis 2019,
Bassam al-Sayeh, son corps est retenu depuis 2019,
Saadi Al-Gharabli, son corps est retenu depuis 2020,
Kamal Abu Waar, son corps est retenu depuis 2020,
Sami Al-Amour, son corps est retenu depuis 2021,
Dawood Al-Zubaidi, son corps est retenu depuis 2022,
Muhammad Maher Turkman, son corps est retenu depuis 2022,
Nasser Abu Hamid, son corps est retenu depuis 2022,
Sheikh Khader Adnan, son corps est retenu depuis le 2 mai 2023.


Tous ceux qui ont aimé ces disparus-là continuent de vivre dans la souffrance. La mort des leurs reste inachevée.
Ainsi en a décidé l'autorité d'occupation.

Par Roland RICHA
Lundi, 12 juin 2023

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