CGT Energie en grève contre la répression syndicale
🔴 LA CGT ÉNERGIE EN GRÈVE CONTRE LA RÉPRESSION SYNDICALE
— Révolution Permanente (@RevPermanente) June 6, 2024
Les énergéticiens se sont rassemblés devant le siège de GRDF. À l'appel de la CGT Énergie Paris, ils sont en grève contre la répression syndicale. #StopDictaturePatronale pic.twitter.com/MDlXBzionG
Ils sont près d’une cinquantaine de grévistes à s’être retrouvés devant le siège de GRDF à Paris ce jeudi 6 juin à l’appel de la CGT pour dénoncer la répression syndicale et exiger la réintégration de cinq gaziers qui ont été ou sont en train d’être licenciés : Jordan, élu CGT, Aminata, Matthyeu, Sekou et Darrès, tous les quatre techniciens en région parisienne. Si la direction de GDRF n’a toujours pas communiqué les taux de grévistes, selon Jordan « Le mouvement a été bien suivi en Île-de-France au niveau des syndicats. »
Un des cas emblématique de cette répression est celui d’Aminata, une technicienne gaz à Alfortville de 29 ans, qui a été licenciée il y a un an. Alors que sur son site elle était une des figures de la lutte pour les salaires, Aminata avait demandé une audition pour dénoncer le sexisme et le racisme qu’elle subissait, des discrimination qui ont été avérées par l’inspection du travail. Seulement, comme nous l’a rapporté Aminata, au cours de cette audition, sa direction a retourné la situation en l’accusant d’avoir agressé ses supérieurs dans le cadre du conflit pour les salaires et en la convoquant pour un entretien disciplinaire.
Une situation grotesque que dénonce Cédric Lietchi, secrétaire de la CGT Énergie Paris : « Il s’avère qu’Aminata les a enregistrés pendant une conversation où ils reconnaissent qu’elle n’a rien fait, qu’ils ont agi sur ordre de leur direction, que de toute façon GRDF était une boîte « d’hommes blancs, racistes et misogynes » et qu’elle et ses collègues sont considérés comme des « sauvages » par la direction nationale ».