CUBA Solidarité : Halte au blocus impérialiste !

Publié le par FSC

Page Facebook de Cédric Quintin du Val de Marne :

 

 

Eh l'incommensurable hypocrisie occidentale, US, macroniste qui inclue Cuba dans la liste des organisations terroristes tout en envisageant à présent d'en extraire les organisations syriennes pourtant récemment affiliées à l'état islamique !

C'est vocs les Complices réels du terrorisme contre les peuples !

 

Une marche contre l'ignominie impériale
Le 20 décembre, il restera exactement 30 jours à l'actuelle administration étasunienne pour achever son mandat.
Loin de tenir sa promesse électorale par rapport aux relations avec Cuba, le président Joseph Biden, au cours de ses quatre années de mandat, a maintenu en place et appliqué la quasi-totalité des mesures draconiennes de coercition économique imposées par l'administration Trump, et en a approuvé d'autres, comme la récente loi légalisant le vol éhonté de la marque Havana Club sur le marché étasunien.
La politique de pression maximale appliquée, dont la pierre angulaire est le renforcement du blocus, a eu des effets des plus dommageables sur la qualité de vie du peuple cubain, son accès à la nourriture, aux services de santé, aux médicaments, à un logement décent et à de nombreux biens essentiels, et a provoqué la migration de milliers de personnes, parfois dans des conditions extrêmement risquées.
Il s'agit de la mise en œuvre rigoureuse de la conception de l'action impérialiste à l'égard de Cuba, exposée dans le célèbre mémorandum du secrétaire d'État adjoint Lester Mallory, il y a 64 ans, qui définissait que la seule façon de saper le soutien interne à la Révolution cubaine était de : « ... provoquer le mécontentement et l’insatisfaction qui surgirait du malaise économique et des pénuries... mettre en œuvre tous les moyens possibles pour affaiblir la vie économique à Cuba (…) Un mode d’action qui se révélerait le plus efficace serait de priver Cuba de financement et d’approvisionnements, afin de réduire ses ressources financières et les salaires réels, de provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement. »
Depuis lors, la stratégie adoptée a consisté non seulement à apporter faim et misère au peuple cubain, mais également, et surtout, à tenter de faire croire que la cause de ces difficultés est due à « une gestion inefficiente » du gouvernement cubain, et non aux « sanctions » appliquées par Washington.
Or, les chiffres sont clairs et montrent qui freine le développement nécessaire de la nation cubaine. Le blocus affecte notre peuple à hauteur de plus de 421 millions de dollars par mois, plus de 13,8 millions de dollars par jour et 575 683 dollars de dommages pour chaque heure de son application.
Le blocus est le système de mesures économiques coercitives unilatérales et extraterritoriales le plus complet et le plus prolongé jamais appliqué à un pays.
«Aucun pays, même avec des économies beaucoup plus prospères et robustes que celle de Cuba, ne pourrait faire face à une agression aussi impitoyable, asymétrique et prolongée sans un coût considérable pour le niveau de vie de sa population, sa stabilité et la justice sociale», dit le rapport présenté par Cuba cette année à l’Assemblée générale des Nations Unies, où la grande majorité des pays membres de l’ONU ont condamné cette politique de force et d’asphyxie.
Aux dommages considérables causés à l’économie, aux finances et au commerce par cette politique aberrante s’ajoutent les mesures restrictives découlant de la décision d’inclure Cuba, de manière malveillante, sur la liste infâme, arbitraire et illégitime des pays qui, soi-disant, parrainent le terrorisme. Il s’agit d’un coup pervers de l’administration Trump, quelques jours avant son départ de la Maison-Blanche.
Cette désignation est cynique, car Cuba, loin de parrainer le terrorisme, a été et est victime d’activités terroristes récurrentes financées et organisées depuis le territoire étasunien, avec l’accord des autorités de ce pays.
Cuba a une position claire et ferme de lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes. Elle a servi d’intermédiaire clé dans les pourparlers de paix entre le gouvernement colombien, l’ELN et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dans le même esprit qu’elle a appelé, il y a une décennie, les États membres de la CELAC à déclarer la région comme Zone de paix, « basée sur le respect des principes et des normes du Droit international ».
Il s’agit d’un acte cruel parce qu’il vise à maximiser les souffrances du peuple cubain. L’inscription de notre pays sur la liste des pays qui soutiennent le terrorisme entrave non seulement les transactions internationales, mais aussi les exportations, elle entraîne des restrictions financières ou encore freine l’aide humanitaire fournie à notre pays. Par ailleurs, elle menace ou pénalise les citoyens de pays qui jouissent du privilège de voyager à Cuba, y compris les ressortissants cubains. Elle interfère également sur les opérations bancaires des personnes physiques et des nouveaux acteurs économiques non étatiques, empêche les services en ligne et restreint les échanges universitaires et scientifiques.
En mai 2024, le Département d’État a retiré Cuba de la liste des États qui « ne coopèrent pas pleinement » avec les États-Unis dans la lutte antiterroriste, mettant encore plus en évidence le caractère infâme et opportuniste de cette inscription en 2021.
En soutenant ce changement rationnel d’attitude, le secrétaire d’État Antony Blinken a non seulement fait valoir la position actuelle du gouvernement colombien, mais aussi souligné la coopération policière de Cuba et l’absence d’éléments terroristes sur le territoire cubain.
Mais cela ne suffit pas. Cuba continue de souffrir du fait de son exclusion cruelle et illégale de l’économie et des finances internationales, en raison de son maintien sur la liste arbitraire des pays présumés commanditaires du terrorisme.
Le président Biden peut mettre fin à ce mensonge et répondre aux appels de dizaines de gouvernements, de nombreux anciens présidents et premiers ministres, de centaines de parlementaires, de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis et d’autres dirigeants religieux, et de milliers d’organisations du monde entier et des États-Unis eux-mêmes.
Dans les derniers jours de son mandat, le président Biden peut retirer Cuba de la liste des pays qui parrainent le terrorisme ; il dispose de l’autorité pour le faire. S’il souhaite laisser un peu de décence comme héritage dans les derniers jours de sa vie politique, il peut faire ce pas symbolique. Il est encore temps.
Le peuple cubain continuera de lutter contre l’agression injuste, le blocus génocidaire, la manipulation et le mensonge, les listes fallacieuses et coercitives, les fonds millionnaires pour subvertir l’ordre interne et alimenter des opérations de désinformation et réclamera de toutes ses forces la justice et la paix pour Cuba et pour notre monde.
Il le fera le 20 décembre prochain, lorsque, en son nom, le peuple de la capitale défilera en marche combattante sur le front de mer de La Havane, pour exprimer, devant l’ambassade des États-Unis, sa demande d’arrêt de l’hostilité, sa condamnation de l’ignominie impériale et son irréductible esprit de lutte et de victoire.
Nous marcherons avec la conviction profonde, inculquée par Fidel, qu’il n’existe aucune force au monde capable d’écraser la force de la vérité et des idées. (Texte et photo: Granma)
 
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