Abroger la réforme des retraites : un point c’est tout

Publié le par FSC

Tandis que comme à son habitude le parti socialiste notamment se comporte en supplétif du pouvoir macronien et de la finance pour essayer deleur trouver une issue ... CONTRE les exigences populaires !

Eh que se profilent les manoeuvres oligarchie / patronat au nom de l'équilibre des dépenses en vue de l'introduction de la capitalisation tant révée par les intérêts privés qui n'ont jamais admis que les sommes importantes qui financent la protection sociale échappent aux " eaux glacées du calcul égoïste " !

 

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Tribune
L'Humanité du 13 janvier 2025

Appel signé par plus de 1 000 militants politiques, syndicaux et associatifs dans une tribune de l'Humanité du 13 janvier 2025

L’abrogation de la réforme Borne des retraites est un minimum vital, attendu très légitimement par une majorité de la population. C’est une question de justice sociale et de respect démocratique !


Nous sommes des millions à avoir battu le pavé ou à avoir exercé notre droit de grève pour empêcher cette réforme ultra-nocive qui porte l’ouverture des droits à la retraite à 64 ans au lieu de 62 ans.
Elle a été imposée à la population malgré de gigantesques manifestations et aux parlementaires à coups de 49.3, sans jamais avoir été soumise à un vote ! Un tel déni démocratique est inacceptable, intolérable !


Le NFP (Nouveau Front Populaire), première force politique par le nombre de voix obtenu lors des dernières législatives, ne s’y est pas trompé ! En effet, une de ses premières revendications porte sur l’abrogation pure et simple de cette réforme antisociale.


Rien ne justifie aujourd’hui l’abandon de cette juste et nécessaire abrogation !
De la même manière, le système par points ne peut pas être l’alternative à cette mauvaise réforme, car il représente la marche vers la capitalisation !


Avec ce système à points, le niveau de la pension n’est plus calculé sur les 25 meilleures années pour le secteur privé ou sur les 6 derniers mois pour le public mais sur toute la vie professionnelle. De ce fait, les moins bonnes années ainsi prises en compte, abaisseront mécaniquement le niveau des pensions, notamment des plus précaires. Ce système générera encore plus d’inégalités entre les femmes et les hommes.


Chaque année la valeur du point pourra changer en fonction du nombre de retraité.es à venir, de l’âge prévisible du départ à la retraite, de l’espérance de vie ou de la situation économique… Le ou la salariée sait ce qu’il et elle cotise mais ne connaîtra le montant de sa pension qu’au moment de son départ à la retraite. De plus, la valeur du point sera la variable d’ajustement au détriment du niveau des pensions des travailleur.ses, sans rééquilibrer la répartition des richesses, une aubaine pour le grand patronat et tous les tenants du pouvoir et des grandes richesses !


Nous, militant-es syndicalistes politiques associatifs, électeurs.rices, manifestant.es et engagé.es pour le progrès social, opposant.es aux multiples réformes ultralibérales, travailleur.ses souvent épuisé.es ou privé.es d’emploi, n’acceptons pas d’être bafoué.es de la sorte. Nous refusons que nos droits soient bradés contre des accords de « non-censure » ou autres.


Sans relâche, nous continuerons à nous mobiliser pour l’abrogation ferme et irréversible de la réforme des retraites. Nous lutterons pour le maintien d’un système par répartition, à même d’assurer des pensions dignes pour toutes et tous. Nous refusons que la retraite soit l’antichambre de la mort. Nous exigeons qu’elle devienne une nouvelle étape de la vie !
 

 

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