GAZA : ils veulent à tout prix poursuivre le génocide !

Publié le par FSC

 

 

Un Palestinien au milieu des décombres de bâtiments détruits lors de l’offensive israélienne, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 janvier 2025. HATEM KHALED / REUTERS

 

Le ministre de la coopération régionale israélien, David Amsalem, a déclaré lors d’une interview à la radio officielle de l’armée israélienne que « la deuxième phase de l’accord [de cessez-le-feu] n’aura[it] pas lieu », rapporte le quotidien israélien Haaretz.
« Je le sais, tout le monde le sait. Elle n’aura pas lieu parce que le Hamas n’acceptera pas de désarmer et démilitariser la bande de Gaza », a-t-il avancé. « Israël reprendra la guerre de manière décisive une fois la première phase mise en œuvre et ne passera pas à la deuxième », a-t-il ajouté.


Selon les termes de l’accord, l’entrée dans la deuxième phase est conditionnée au respect des objectifs de la première, qui prévoit, outre la libération de 33 otages israéliens en échange de 737 prisonniers palestiniens, l’évacuation des soldats israéliens des zones densément peuplées de la bande de Gaza et du corridor de Philadelphie, à la frontière avec l’Egypte.


Durant la deuxième phase, l’armée israélienne est censée parachever son retrait du territoire palestinien. De son côté, le Hamas doit libérer les otages restants et rendre les dépouilles d’Israéliens en sa possession. En échange, les Palestiniens s’attendent à ce qu’Israël relâche des détenus condamnés à des peines de prison à perpétuité.

Le ministre de la défense israélien annonce « un changement dans l’approche sécuritaire » de l’armée en Cisjordanie


Le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a justifié l’opération « Mur de fer » dans le camp de réfugiés de Jénine en promettant qu’elle représenterait « un changement dans l’approche sécuritaire » de l’armée israélienne en Cisjordanie.
« Nous frapperons de manière décisive les tentacules de la pieuvre jusqu’à ce qu’ils soient sectionnés », a-t-il martelé, insistant sur la nécessité de ne pas laisser les organisations visées réapparaître une fois l’opération terminée, « une leçon-clé tirée des tactiques de raids répétés utilisées à Gaza ».

Un hôpital encerclé par les forces israéliennes à Jénine


Alors que l’opération militaire israélienne se poursuit mercredi à Jénine, en Cisjordanie, quelque deux cents personnes sont retenues dans la cour d’un hôpital. « La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp [de réfugiés] de Jénine et à l’hôpital », a déclaré à l’Agence France-Presse le gouverneur de la ville, Kamal Abou Al-Roub.
« Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone et environ deux cents personnes sont coincées dans la cour de l’hôpital de Jénine et ne peuvent pas sortir », a-t-il ajouté, précisant qu’environ vingt personnes avaient été arrêtées.

« S’il n’est pas contraint de s’arrêter, le génocide israélien des Palestiniens ne se limitera pas à Gaza », prévient la rapporteuse spéciale de l’ONU dans les territoires palestiniens


« Alors que le cessez-le-feu tant attendu se mettait en place à Gaza, la machine à tuer israélienne a intensifié ses tirs en Cisjordanie, tuant dix personnes à Jénine », a dénoncé mardi la rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits humains dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese. « S’il n’est pas contraint de s’arrêter, le génocide israélien des Palestiniens ne se limitera pas à Gaza », prévient-elle sur son compte X.

L’Autorité palestinienne dénonce l’agression israélienne en Cisjordanie et appelle la communauté internationale à « assumer ses responsabilités »


Le ministère des affaires étrangères palestinien a dénoncé mercredi « l’agression de l’occupant sur Jénine », en Cisjordanie, et a dit « intensifier ses efforts internationaux pour mettre fin à ses crimes ». L’Autorité palestinienne estime que cette opération « fait partie d’un plan israélien officiel visant à consolider son occupation, à imposer la loi israélienne et à annexer graduellement la Cisjordanie », fait valoir le ministère dans un communiqué publié sur X.
Il y « appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer ses responsabilités morales et légales face à la souffrance de [son] peuple ».

Les forces israéliennes renforcent leurs positions en Cisjordanie, selon l’agence de presse palestinienne WAFa


Les forces israéliennes « ont renforcé, pour la troisième journée de suite, leur dispositif militaire à la plupart des entrées et sorties des gouvernorats de Cisjordanie », notamment aux points de contrôle près de Ramallah et d’Al-Bireh, rapporte l’agence de presse palestinienne WAFa.
L’armée a aussi « renforcé ses positions » autour de la zone autonome palestinienne de Jénine, et du camp de régugiés qui s’y trouve, où le ministère de la santé palestinien a fait état de neuf personnes tuées et quarante blessées dans une opération militaire israélienne lancée mardi.


WAFa fait aussi état de nombreuses arrestations de Palestiniens, dont dix-huit sont originaires de Bethléem et deux du village de Masliya, à l’est de Jénine.
De son côté, l’armée israélienne a annoncé dans un communiqué avoir « touché plus de dix terroristes » à Jénine. « Des frappes aériennes ont été menées sur des infrastructures terroristes, et de nombreux explosifs déposés sur les routes ont été démantelés », ajoute l’armée, qui affirme « continuer l’opération ».


L’ONU salue la « large contribution » de Donald Trump au cessez-le-feu obtenu à Gaza mais craint qu’Israël décide « d’annexer la Cisjordanie »


Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a salué à Davos la « large contribution de la diplomatie vigoureuse » de Donald Trump au cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, juste avant sa prise de fonctions à la Maison Blanche.
Il a toutefois alerté sur le risque qu’Israël « décide d’annexer la Cisjordanie et de maintenir Gaza dans l’incertitude ». Quant au cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, M. Guterres s’est dit « optimiste à propos de [la situation au] Liban », sans écarter la possibilité que l’accord ne soit pas respecté.

Israël affirme qu’il gardera le contrôle du point de passage de Rafah pendant la première phase du cessez-le-feu


Le bureau du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a démenti mercredi des informations selon lesquelles l’Autorité palestinienne aurait repris le contrôle du point de passage de Rafah, entre la bande de Gaza et l’Egypte, rapportent Haaretz et l’Associated Press.


Les Palestiniens locaux non affiliés au Hamas pourront seulement, sous le contrôle des services de sécurité israéliens, faire tamponner leur passeport à Rafah, précise le bureau de M. Nétanyahou dans un communiqué. Un tampon qui « est le seul moyen pour les Gazaouis de quitter la bande de Gaza », précise-t-il.
Les forces israéliennes encercleront le point de passage et devront approuver la circulation de toutes les personnes et de tous les biens qui y transitent, ajoute le communiqué, selon lequel des observateurs de l’Union européenne superviseront aussi ces mouvements à Rafah.


L’AIEA appelle Trump et l’Iran au dialogue


L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a appelé mercredi la nouvelle administration américaine et l’Iran à parler ensemble. Un dialogue est « absolument indispensable » pour faire avancer des négociations sur le nucléaire iranien, a déclaré Rafael Grossi, le directeur général de l’AIEA. « Sans ce dialogue, il n’y aura aucun progrès », a dit M. Grossi à la presse, en marge du Forum économique mondial de Davos, en Suisse.


Des déclarations du président Donald Trump, entré en fonctions lundi, et de membres de la nouvelle administration américaine montrent qu’« il y a une disposition » à avoir une « discussion et peut-être à s’acheminer vers un accord », a encore dit le directeur général de l’AIEA. Les responsables iraniens reconnaissent aussi la nécessité d’un dialogue, a-t-il ajouté.


A Davos, le vice-président chargé des affaires stratégiques iranien, Mohammad Javad Zarif, a déclaré que l’Iran espère que le président américain choisira la « rationalité » dans ses relations avec la République islamique, ajoutant que Téhéran n’avait jamais cherché à se doter de l’arme nucléaire.

Les autorités syriennes négocient avec les Kurdes mais emploieront la force si nécessaire, selon le ministre de la défense
Le ministre de la défense syrien a affirmé mercredi que les nouvelles autorités étaient en « négociation » avec les forces kurdes, dont elles réclament le démantèlement, comme pour l’ensemble des groupes armés dans le pays, mais qu’elles « emploieront la force » à leur égard si nécessaire.
« La porte de la négociation est actuellement ouverte avec les Forces démocratiques syriennes » (FDS, dominées par les Kurdes, qui contrôlent une partie du nord-est du pays), a déclaré le ministre Mourhaf Abou Qasra à des journalistes, y compris de l’Agence France-Presse. « Mais si nous sommes contraints d’avoir recours à la force, nous sommes prêts », a-t-il prévenu.

Les rebelles houthistes annoncent la libération de l’équipage du « Galaxy-Leader », après le début de la trêve à Gaza


Les rebelles houthistes du Yémen, soutenus par l’Iran, ont affirmé mercredi avoir libéré l’équipage du navire Galaxy-Leader, détenu depuis plus d’un an après la capture de leur navire, à la suite de l’accord de trêve à Gaza entre Israël et le Hamas.
Le Conseil politique suprême des houthistes « a annoncé la libération de l’équipage du Galaxy-Leader, qui avait été arrêté le 19 novembre 2023 dans le cadre de la campagne de soutien à Gaza », a rapporté l’agence de presse des rebelles, Saba, ajoutant que cette initiative intervenait « en soutien à l’accord de cessez-le-feu » dans le territoire palestinien.

Le ministre de l’intérieur israélien et le service de la sécurité intérieure réagissent à l’attaque à Tel-Aviv


Dans un communiqué, le ministre de l’intérieur, Moshe Arbel, a déclaré que l’auteur de l’attaque à Tel-Aviv, « un ressortissant étranger âgé de 28 ans », selon la police, avait éveillé les soupçons des agents des services de l’immigration à son arrivée à l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, mais que le service de la sécurité intérieure avait décidé de l’autoriser à entrer en Israël après interrogatoire.
M. Arbel a appelé le directeur du service de la sécurité intérieure, Ronen Bar, « à enquêter sur cet incident grave et à en tirer les leçons le plus rapidement possible ». La sécurité intérieure a répondu par voie de communiqué qu’à son entrée en Israël « le sujet [avait] subi une évaluation de sécurité qui comprenait son interrogatoire ainsi que des tests supplémentaires, à l’issue desquels il [avait] été décidé qu’il n’y avait aucune donnée établissant des motifs d’empêcher son entrée en Israël pour des raisons de sécurité ». « L’affaire fera l’objet d’une enquête », ajoute l’instance.

Cinq blessés dans l’attaque au couteau à Tel-Aviv ; l’assaillant était un « ressortissant étranger », selon la police


L’homme ayant blessé cinq personnes, selon le dernier bilan, mardi soir à l’aide d’un couteau dans un quartier animé de Tel-Aviv avant d’être abattu, était « un ressortissant étranger », selon la police israélienne.
« Selon les premiers éléments de l’enquête, un terroriste (…) a sorti un couteau et commencé à poignarder, blessant quatre civils » dans un premier temps avant d’en blesser « un autre » légèrement. Des « agents de sécurité armés » ont ensuite ouvert le feu, le tuant, rapporte un communiqué de la police, qui précise que l’assaillant était « un ressortissant étranger âgé de 28 ans ».

 

 

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