Urgence Gaza... "Je rejoins le camp des droits humains, je fais un don !"

Publié le par FSC

 

Dans la nuit du 17 au 18 mars, une série de frappes israéliennes dans la bande de Gaza occupée a tué au moins 414 Palestinien·nes, dont 174 enfants.
Le génocide perpétré par les autorités israéliennes et les frappes aériennes illégales ont déjà causé des souffrances humanitaires sans précédent à Gaza.
Aujourd’hui, nous sommes de retour à la case départ.


Depuis le 2 mars, les autorités israéliennes imposent de nouveau un siège total à Gaza, bloquant totalement l’entrée de l’aide humanitaire, de médicaments et de fournitures commerciales, notamment le carburant et la nourriture, en violation flagrante du droit international. L'électricité de la principale usine de désalinisation de Gaza a également été coupée, stoppant ainsi la production d'eau potable.
L’objectif est clair : rendre la vie impossible pour les civil·es palestinien·nes. Des infrastructures essentielles réduites à néant, une aide humanitaire bloquée sciemment, et une pluie de bombes qui s’abat sur une population privée de tout, livrée à la destruction.


Ces actes, que nous avons déjà documentés dans un rapport de 300 pages il y a plusieurs mois, relèvent de la définition du génocide selon la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide.
Et ces crimes continuent, sous nos yeux.


Nous l’avons dit et nous le répétons : les autorités israéliennes doivent immédiatement cesser les frappes, rétablir l’électricité et l’accès à l’eau, lever les entraves à l’aide humanitaire et respecter leurs obligations en tant que puissance occupante.
Mais pour que ces exigences soient entendues, nous devons faire pression. Nous devons continuer à documenter, à alerter, à dénoncer. Nous devons aussi faire connaître notre travail d’enquête, et exiger que nos conclusions et recommandations soient prises en compte par la communauté internationale.

Et pour cela, nous avons besoin de vous.


Faire un don

Chaque enquête, chaque action de plaidoyer, chaque pression exercée sur les gouvernements n’est possible que grâce à nos membres et donateur·rices. Notre indépendance nous permet d’enquêter librement et de dénoncer sans compromis les crimes.
Aujourd’hui, votre soutien est plus crucial que jamais.
En faisant un don, vous donnez de la force à nos exigences, vous participez à la lutte pour la justice et vous refusez de détourner le regard.
Faites un don maintenant pour qu’ensemble, nous obtenions justice.
Le génocide doit cesser et les responsables doivent être traduits en justice. Les crimes contre les civil.es doivent cesser. Et nous continuerons ce combat, avec vous à nos côtés.

Merci pour votre engagement.
Anne Savinel-Barras
Présidente d'Amnesty International France

 

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B
Donner aussi à l'UNRWA : https://www.unrwa.org/ <br /> Parce que l'existence même de l'UNRWA est insupportable à l'état colonial d'Israël en ce qu'elle ne lui laisse pas oublier son statut d'état colonial et l'existence des réfugiés. Elle est un démenti majeur au discours du "droit d'Israel à se défendre". <br /> Interdite aujourd'hui par une loi votée à la Knesset ! sous prétexte d'etre "agent du Hamas" toujours...<br /> Avec ces nouvelles lois, les services de l’agence onusienne, notamment en matière de santé, d'éducation et d’aide d’urgence, essentiels pour les millions de réfugiés palestiniens, sont en péril à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. <br /> L'avenir de l'Unrwa, qui offre un statut de réfugié à près de six millions de Palestiniens, est plus incertain que jamais. Urgence humanitaire, éducation, santé, droit au retour : c'est ce qui est en danger avec l'interdiction de l'UNRWA : ne la laissons pas disparaitre, soutenons-la financièrement !<br /> <br /> Nb : Depuis 1947, l'Organisation internationale pour les réfugiés (OIR) puis le Haut Commissariat aux Réfugiés (UNHCR) sont chargés de l'assistance en général aux réfugiés, aux demandeurs d'asile, aux personnes déplacées à l'intérieur de leur pays et aux apatrides[4]. L'UNRWA pour sa part est un organe dédié spécifiquement aux réfugiés palestiniens et ce, depuis 1949. Lors de sa création, il dispose d'un mandat temporaire renouvelable tous les trois ans par l’Assemblée générale de l’ONU[5],[6]. Son fonctionnement « est largement conditionné par les financements accordés par les pays donateurs »[5].
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