Plus de 500 000 personnes sont revenues dans le nord de Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve

Publié le par FSC

les agences de presse du 11 octobre 2025

 

Des Palestiniens se dirigent vers le nord de la bande de Gaza, le 11 octobre 2025. DAWOUD ABU ALKAS / REUTERS

 

Un responsable de la défense civile de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas, a annoncé, samedi, que plus de 500 000 personnes étaient revenues dans le nord du territoire palestinien depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu avec Israël, la veille à 11 heures (heure de Paris).

Emmanuel Macron se rend lundi en Egypte pour soutenir la « mise en œuvre » de l’accord entre Israël et le Hamas


Le président de la République, Emmanuel Macron, se rendra en Egypte, lundi, en soutien à la mise en œuvre de l’accord présenté par le président américain, Donald Trump, pour mettre fin à la guerre à Gaza et « créer les conditions de la paix et de la coexistence régionale », a fait savoir l’Elysée samedi.
« Le chef de l’Etat se concertera par ailleurs avec ses partenaires sur les prochaines étapes de mise en œuvre du plan de paix. Il réaffirmera à cette occasion la mobilisation de la France et de ses partenaires pour préparer le “jour d’après”, autour des exigences de sécurité, de gouvernance et de reconstruction, afin de permettre la stabilisation durable de la région fondée sur la solution à deux Etats », a ajouté la présidence française, sans préciser si le chef de l’Etat s’entretiendrait avec son homologue américain, qui prévoit aussi de se rendre en Egypte.

Soulagées par le cessez-le-feu à Gaza, des dizaines de milliers de personnes dans les rues de Londres


Plusieurs dizaines de milliers de personnes, résolues à continuer les marches pour « les droits des Palestiniens », ont manifesté, samedi, dans le centre de Londres pour « exiger une paix juste » et « continuer à parler de Gaza ». Depuis le début de la guerre à Gaza, trente manifestations ont été organisées à Londres par l’organisation Palestinian Solidarity Campaign (PSC). Celle de samedi, prévue de longue date, a pris une teinte particulière au lendemain du cessez-le-feu conclu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
« Arrêtez d’affamer Gaza ! », « Levez le siège ! » proclamaient des pancartes. D’autres, plus politiques, affirmaient que « Ce n’est pas un crime d’agir contre un génocide », en référence à la décision de Londres de classer terroriste une organisation propalestinienne, Palestine Action. D’autres encore accusaient le premier ministre britannique, Keir Starmer, d’avoir du « sang sur les mains ». Sur le chemin, le cortège a croisé un rassemblement – stationnaire – de contre-manifestants, agitant des drapeaux israéliens et lançant des insultes. « Un petit nombre d’arrestations » a été effectué après une altercation, a précisé la police de Londres sur le réseau social X.

Israël a regroupé dans deux prisons les détenus devant être libérés en échange des otages détenus dans la bande de Gaza, selon l’administration pénitentiaire


Les autorités israéliennes ont rassemblé dans deux prisons les détenus devant être libérés en échange de la libération des otages à Gaza prévue dans le cadre du cessez-le-feu négocié avec le Hamas sous l’égide du président américain Donald Trump, a annoncé samedi l’administration pénitentiaire.
Les « prisonniers relevant de la sécurité nationale ont été transférés vers les centres d’expulsion des prisons d’Ofer [en Cisjordanie] et de Ktziot [dans le sud d’Israël], en attendant les instructions des autorités politiques et la poursuite des opérations pour permettre le retour des otages en Israël », écrit l’administration dans un communiqué.
Aux termes de l’accord, les 48 otages ou dépouilles d’otages encore dans la bande de Gaza doivent être rendus à Israël d’ici à lundi 11 heures (heure de Paris). En échange, Israël doit libérer 250 « détenus pour des raisons de sécurité », dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et 1 700 Palestiniens arrêtés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.

Les Etats-Unis ne déploieront pas de soldats dans la bande de Gaza, réaffirme le chef du commandement militaire américain pour le Moyen-Orient


Le nouveau chef du commandement central de l’armée américaine pour le Moyen-Orient (CentCom), l’amiral Brad Cooper, nommé à son poste au début d’août, a réaffirmé samedi que la « stabilisation postconflit » de la bande de Gaza se ferait sans déploiement de soldats américains sur place.
Rentré samedi d’une visite dans la bande de Gaza, l’amiral a assuré que « les fils et filles de l’Amérique en uniforme répondent à l’appel pour instaurer la paix au Moyen-Orient, conformément aux directives du commandant en chef en ce moment historique », dans une déclaration relayée sur X par le CentCom. « Cet effort considérable sera mené à bien sans que les Etats-Unis n’envoient de troupes à Gaza », a-t-il ajouté.
L’armée américaine doit coordonner une force opérationnelle multinationale qui se déploiera à Gaza et qui comprendra probablement des troupes d’Egypte, du Qatar, de Turquie et des Emirats arabes unis.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article