DERNIERE RESOLUTION DU 49éme CONGRES : La chasse aux sorcières !

Publié le par FSC

                 

A  la demande d’adhérents du FSC, une rencontre de cadres syndicaux CGT, de différentes secteurs professionnels,  ainsi que de retraités a eu lieu à Dijon en ce mois de janvier. Ces camarades ont un point commun, ce sont des  militants syndicaux qui fournissent bénévolement une aide juridique aux salariés injustement attaqués par le patronat du secteur de Dijon et de Beaune.

Plusieurs de ces camarades sont des conseillers salariés, anciens élus prud’hommes.

Le conseiller salarié relève du droit juridique français. Son nom figure sur les listes de l’inspection du travail.  Un salarié qui se trouve en opposition avec  son employeur ,peut demander gratuitement l’aide d’un conseiller salarié.

La fonction du conseiller est d’aider le salarié lors de l’entretien préalable au licenciement.

 Venons-en au fait et à la question de fond.

Après la suppression du conseil des prud’hommes de Beaune, action qui relève sans aucun doute de la réforme de la  carte judiciaire de la ministre RACHIDA DATI, les camarades de Beaune ont préféré continuer leur action militantisme comme conseiller salarié, REFUS de l’UD CGT. Ce fut de même pour des camarades de Dijon qui n’ont pas été réélus au conseil des prud’hommes faute d’avoir été placés en position éligible par l’UD.

Après plusieurs décennies de bons et loyaux services pour la classe ouvrière ces camarades ont été remerciés sans consultations et décisions démocratiques.

 L’UD CGTde COTE D’OR, dirigé de main de fer par le cheminot TEXIER, et son acolyte LOURY  ont remplacés ces conseillers  par un centre d’accueil CGT. Il est à noté que ce centre d’accueil  fonctionne aux heures de bureau ce qui limite très fortement l’aide aux salariés à la recherche de conseil après leur journée de travail. Très grosse différence par rapport aux camarades qui tenaient les permanences juridiques parfois jusqu’à 22h certains soirs !

Ce qui est désolant et peut-être déroutant pour ces jeunes militants de l’accueil CGT, sans formation juridique et aide des plus anciens fort compétent, ce sera d’être confrontés à des situations juridiques complexes  face au patronat voyou et arrogant.

Cet accueil ne s’embarrasse pas, les salariés en situation délicate sont dirigés droit vers un avocat. Pourquoi avoir institué des conseils de Prudhommes alors que cette façon de faire qui coûte trop cher aux salariés ?

Les contradictions n’ont pas l’air de déranger certains dirigeants de l’UD, dont SANDRINE MOURAY qui a déclaré au 49éme congrès CGT : « notre UD s’est réorganisée en bougeant les frontières des UL pour mieux coller aux réalités du salariat, en bannissant les permanences juridiques». Voila un bel exemple de coller au salariat, virer sans tambours ni trompettes des vaillants  militants CGT de leur fonction. L’UD CGT de Côte d’Or aurait-elle peur de compter dans ses rangs des responsables syndicaux de lutte de classes prêts à en découdre avec ce patronat  qui,  gratuitement, apporte une aide juridique aux salariés en difficultés faute d’actions du tous ensemble en même temps !

« Réorganiser» dit S.MOUREY, message compris de la ligne réformiste de la confédération. Après s’être attaquée aux militants de terrain, politiquement et pour mieux aider à l’accompagnement de la politique actuelle et de l’UE, l’UD implante une nouvelle UL à Beaune à quelques mètres de l’UL Historique. Pour permettre d’ici quelques temps de faire table rase du passé et du devoir de mémoire voila l’objectif réel de la confédération. Dire que certains responsables d’UD se font fort d’abdiquer au lieu de relever la tête. Ces cadres syndicaux permanents qui baignent désormais dans l’aristocratie ouvrière, veulent sauver leur siège pour éviter de se retrouver sur le lieu de travail après la tourmente de l’accouplement des UD/FD/UL réclamé par le 49éme congrès. 

En COTE D’OR ça  concentre ou sa délocalise ? Ne sommes nous pas là, une nouvelle fois, devant une contradiction de première ordre avec ce que demande le 49ème congrès ? Ou alors serais-ce une directive européenne qui  cadre la Concurrence loyale et non faussée des mouvements sociaux ? 

A jouer à ce petit jeu tôt ou tard la classe ouvrière demandera des comptes, camarades de l’aristocratie ouvrière. Voila les raisons qui ont déjà fait à démissionner de la CGT des camarades de la caisse d’Epargne, dont un élu prud’hommes formateur, et rejoindre une autre OS ! Et S.Mouray dit faire des adhésions à quel prix ?

Ceci étant, après plusieurs courriers et fort des résultats obtenus aux dernières élections prud’homales un des camarades, a écrit à B.Thibault afin d’explicité cette situation aberrante et arbitraire de l’UD privant les salariés de Dijon et de Beaune d’une aide juridique CGT de proximité exemplaire avec déjà plus de 1000 aides à leur actif. Pas de réponse, les camarades se sont donc inscrits, comme la loi les autorisent, en conseiller salarié libre sur les listes de l’inspection du travail.

THIBAULT à fait son choix, mieux vaut boire le champagne avec SARKOSY  pour les bons vœux, que de répondre aux militants et à leurs préoccupations de lutte de classe. Quant qu’à son lieutenant TEXIER de l’UD 21, crispé de voir ces camarades être sur une liste libre il en a fait appel au préfet et à l’inspection. Plus facile que de s’attaquer aux patrons !

Que voulez vous la collaboration et la corruption est à ce prix !

En attendant le FSC apportera toute son soutient et aide à ces camarades et fera en sorte que cela ne reste pas sans lendemain.

La lutte est notre seule motivation.

Les militants CGT de lutte de classes et de masse.

Dijon le 27 JANVIER 2010

Publié dans CGT

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article