Mercenaires d'Europe contre CUBA !
/image%2F0946080%2F20240315%2Fob_44602d_bolivar-infos.png)
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine
Une fois de plus, le Gouvernement des États-Unis destine des millions à des actions subversives contre Cuba. Et le pire : maintenant, il s'appuie sur l'Union européenne et certains de ses représentants néo-fascistes.
Mais certaines choses ne changent pas. En plus de l'Europe session à renverser la révolution, la Maison-Blanche continue à s'appuyer sur deux de ses principaux bras géopolitiques : la National Endowment for Democracy (NED) et l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) pour remettre de l'argent à des organisations anti cubaines qui mettent en place les ordres du jour et les plans contre-révolutionnaires.
Les activités vont et viennent. Depuis l'époque de l'invasion et de la défaite écrasante des paramilitaires mercenaires financés par la CIA à Playa Giron, le régime étasunien a utilisé diverses organisations auxquelles il remet des centaines de milliers de dollars pour mettre en place de nouvelles stratégies contre la Révolution Cubaine.
Actuellement, parmi les organisations financé, se trouve ce qu'on appelle, l'institut institut international sur la race, l'égalité et les droits de l'homme ((concrètement, appelé, race et égalité), une association résident à Miami (parce qu’il ne pouvait en être autrement, ni dans un autre lieu) qui reçoit de l'argent de Washington grâce à la NED et à l’USAID.
Mais toutes les stratégies ne se valent pas. Le terrorisme armé est l'une d'entre elles. La manipulation médiatique en est une autre. Et les voyages diplomatiques de subversion sont une autre variante de la même opération. De sortes que Race et Egalité, avec l'argent que lui remet Washington, organise des voyages d'activistes anti-cubains en Europe pour qu'ils rencontrent des fonctionnaires et des députés européens et qu'ils les obligent à écouter leurs plaintes, leurs revendications, leurs intérêts et leurs ordres du jour contre le Gouvernement de Cuba.
Par exemple, du 12 au 15 février, se sont rendus à Bruxelles, Belgique, siège de l'Union européenne, les activistes anti-cubains Elena Larrinaga de Luis, Yaxis Cires Dib et Yanelis Núñez Leyva, connus dans la mafia de Miami pour gérer l'argent destiné aux actions contre la Révolution Cubaine comme des ateliers et des initiatives ratées en faveur de ce qu'ils appellent, « les prisonniers politiques et les prisonniers de conscience » qui ont été emprisonnés pour des délits de droit commun après les troubles du 11 juillet à Cuba.
Une partie de leur stratégie a été la publication, le 12 février février dernier, sur le compte X de l'Observatoire Cubain des Droits de l'Homme (OCDH), d'une photo sur laquelle apparaissent des chefs de Race et Egalité avec l'ancien premier ministre de Lituanie actuellement député européen Andrius Kubilius dans l'intention de mettre des conditions et de boycotter la signature de l'Accord de Dialogue Politique et de Coopération entre l’Union européenne et le Gouvernement de Cuba.
Comment ces individus de peu d'envergure réussissent-t-il à s'asseoir dans les salles d'attente de Bruxelles ? Pas à cause de leur mauvaise réputation, à cause de leur poids, mais parce qu'ils sont aidés par un fonctionnaire de Race et Egalité chargé des « affaires de l'Union européenne », qui a sa résidence dans la capitale belge : Camilo Tovar dont le travail est de concevoir et d'exécuter la stratégie d'incidence de cette organisation devant les institutions de l'Union européenne et ses différents organismes.
Camilo Tovar se charge aussi d'essayer de placer les points de vue de Race et Egalité au Parlement européen avec le soutien d'autres individus qui lâchement ne montrent pas leur visage mais opèrent dans l’ombre et utilisent des avortons comme ceux que nous avons mentionnés pour matérialiser leurs plans. Évidemment, en leur injectant de l'argent, des allocations et des indemnités pour couvrir leurs voyages, qui ne sont pas bon marché, vers l’Europe.
Un exemple récent de ces manœuvres s'est produit le 16 mars 2023, lorsque Race et Egalité a financé et organisé une « tournée d’incidence » en Europe à laquelle ont participé d'autres agents anti-cubains tels qu'Alain Espinosa et Frisia Batista qui ont rencontré des représentants de l'Organisation des Nations unies au siège, de l'organisation à Genève, Suisse, et de l'Union européenne dans l'intention de leur faire des recommandations face à l'examen périodique universel sur les droits de l'homme que, année après année, la Révolution Cubaine présente de façon satisfaisante au Conseil des Droits de l'Homme de l’ONU.
Mais on doit se souvenir que cela n'est pas une initiative propre à Race et Egalité. Tous ces plans sont des plans financés par la NED et l'USAID et, derrière celles-ci, le département d'État des États-Unis.
En tout cas, les organisations comme Race et Egalité sont de simples sous-traitants, de simples mandataires chargés d'amener en Europe les ordres du jour de Miami qui ont échoué et étaient destinés à soulever le peuple cubain contre sa Révolution et à faire des dégâts aux accords entre l'Union européenne et La Havane. Ceci, s’ancre dans les actions d'asphyxie économique du régime de Joe Biden contre Cuba et de l'Union européenne elle-même en essayant d’obliger les parlementaires européens à la morale distraite à se joindre aux mascarades géopolitiques de Washington.
Une manœuvre ridicule et obsolète sortie d'un manuel de la guerre froide poussiéreux qui, en plein 2024, continue à tenir le socialisme comme l'ennemi et Cuba, comme le représentant du diable sur terre. C'est pourquoi la NED et l'USAID continuent à donner la priorité aux voyages de contre-révolutionnaires en Europe, en les habillant en « activistes des droits de l'homme » et en les maquillant, comme « des acteurs du changement dans la société cubaine » alors qu'ils ne sont rien de plus que de quelconques mercenaires payés avec des dollars volés aux impôts de la classe ouvrière des États-Unis.
Mais Washington n'a aucune vergogne à détourner l'argent du peuple de son pays pour payer des tiers pour qu'ils fassent le sale boulot contre Cuba à l'Union européenne. Mais les choses sont comme elles sont. Ou, comme dit le dicton : bien que le singe soit vêtu de soie, il reste un singe et on ne peut occulter l'ingérence éhontée du régime des États-Unis dans les affaires internes de l’Europe.
Source en espagnol :
http://www.cubadebate.cu/especiales/2024/03/12/son-mercenarios-y-operan-contra-cuba-desde-europa/