La protestation de la Creuse face à l’entraînement des nazis d’Azov dans le haut lieu des maquis

Publié le par FSC

Histoire et societe a reçu ce témoignage de camarades très attachés à la lutte antinazi à Limoges, cette information , alors que le gouvernement français et Macron ne se cachent même plus pour envoyer des conseillers “spéciaux” en Ukraine sur le modèle de ce qui a provoqué l’engagement des Américains dans la guerre du Vietnam, voici que dans une terre de résistance et de massacre (Oradour sur Glane) on voit des soldats parés des symboles de ceux qui ont massacré être entraînés contre les Russes. Mais les habitants de la Creuse et de la Haute Vienne devraient également s’intéresser au fait que chez eux sont fabriqués les canons César au service desquels est engagé l’armée française.

 

Le journal local (populaire du centre à limoges) dans son édition de dimanche dernier a fait allusion à un article de Médiapart rapportant que des militaires ukrainiens s’étaient entraînés dans un camp militaire situé à La Courtine (Creuse) portaient des insignes néonazis caractéristiques du régiment AZOV qui a sévi à Marioupol.

Je sais que la télévision  avait en septembre dernier signalé des manoeuvres de soldats ukrainiens “quelque part en France”, mais ma femme creusoise d’origine, avait reconnu des paysages tout à fait caractéristiques de ceux de la Courtine.

Amitiés

François MAIREY

 

 

Michèle GUINGOUIN qui est la fille du héros de la Résistance du Limousin et qui en son nom entretient une association mémorielle a précisé le contexte de l’indignation qui a provoqué une intervention au parlement mais qui dans l’atmosphère consensuelle autour de l’OTAN n’a pas beaucoup provoqué d’écho…

Dans le Populaire aujourd’hui

Présence de néo-nazis ukrainiens au camp d’entrainement militaire de La Courtine : la députée de la Creuse demande des explications au ministère des Armées

Dernière étape de la formation : après les tranchées, des combats en milieu urbain. • © France TélévisionsÉcrit par Annaick DemarsPublié le 27/05/2024 à 12h38

Après les révélations de Mediapart sur la présence de soldats ukrainiens néo-nazis en formation au camp militaire de La Courtine à l’automne 2023, Catherine Couturier, députée de la Creuse (Nupes-LFI) demande au ministre des Armées de “faire toute la lumière” sur cette affaire.

Dans un article mis en ligne le 22 mai 2024, Mediapart rapporte la présence de plusieurs soldats ukrainiens néo-nazis en formation dans le camp militaire de la La Courtine en Creuse. Dans les rangs de ce “groupe venu en France à la fin de l’année 2023“, détaillent nos confrères, “d’authentiques néonazis, une donnée que l’armée française ne pouvait ignorer : l’un portait le symbole de la SS tatoué sur le visage“. 

Le journaliste du site d’investigation Sébastien Bourdon évoque notamment la présence d’un soldat dont le corps a été “marqué de nombreux tatouages plus ou moins achevés. Plusieurs lui marquent le visage. Un couteau croisé avec une fleur sur l’extrémité de la joue, la formule « My princess » (« Ma princesse ») sur l’arcade sourcilière avec les deux dernières lettres ( « ss » ) accentuées, une faux sur l’autre arcade, mais surtout la rune de Sieg sur la tempe, celle-là même qui, doublée, forme l’emblème de la Schutzstaffel, la SS du régime national-socialiste“. 

L’indignation de la députée Catherine Couturier

Suite à la lecture de cet article, la députée LFI de la Creuse Catherine Couturier a tenu à exprimer dans un communiqué sa “plus ferme indignation face à ces révélations“. Elle souligne que “bien que la majorité de ces soldats ne partagent pas cette idéologie, nombre des soldats présents auraient ouvertement tenu des propos nazis sur les réseaux sociaux“.

Des révélations d’autant plus insupportables à l’approche des 80ᵉ commémorations des massacres de Tulle ou d’Oradour-sur-Glane, ainsi que d’autres exactions, comme l’explique la députée : “l’utilisation par certains membres de cette brigade “Azov” d’un symbole ressemblant en tout point à celui de la division Das Reich, régiment ayant orchestré nombre des massacres sur le territoire du Limousin pendant la Seconde Guerre mondiale notamment, en Creuse, des tueries de Dontreix, est d’autant plus traumatisant pour la mémoire locale“.

Que la France forme des militaires, c’est pas un problème. Mais qu’elle forme des néo-nazis, ça c’est un problème, surtout à l’heure où le fascisme monte partout en Europe et en particulier en France, quand on voit aujourd’hui là où en est le Rassemblement national. C’est invraisemblable !Catherine Couturier, députée de la Creuse (LFI )

France 3 Limousin

On ne peut qu’être choqué, conclut la députée qui réclame “des explications et des excuses” de la part du ministère des Armées.

La formation, pilier de l’aide française à l’armée ukrainienne

D’après le site du ministère des Armées, la formation est “l’un des volets du soutien français à Kiev avec la cession d’équipements et le soutien financier“. Au total, la France a formé près de 10 000 soldats ukrainiens depuis le début du conflit, dont 8 800 sur l’année 2023.

À l’automne 2023, plusieurs équipes de journalistes, dont France 3 Limousin, avaient pu suivre la formation d’un contingent de soldats ukrainiens lors d’un stage. 

En avril 2022, l’armée canadienne avait également été interpellée sur la formation de la 3ᵉ brigade d’assaut (brigade formée à partir du bataillon historique Azov). Comme l’expliquaient nos confrères de Radio Canada, le porte-parole du ministère convenait que les membres de l’op Unifier n’exercent aucune surveillance sur les personnes choisies pour assister aux cours ou aux séances de formation” et que “selon le ministère, il incombe à l’Ukraine d’effectuer les vérifications requises en ce qui concerne les militaires en formation.

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P
La loi française interdit la propagande de l' idéologie nazi, notamment le port d'insigne telles que des croix gammées, visiblement cela ne s' applique pas aux nazis de l armée ukrainienne, honte au gouvernement français ! Le point positif est que si il en était besoin, la preuve est faite qu 'il y a belle et bien qu' il y a des nazis dans l' armée ukrainienne et qu'ils sont entraînés et armés par la France.
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