les luttes de la jeunesse étudiante aussi

Depuis septembre 2013, les étudiants de l'université Montpellier III poursuivent leur mobilisation contre la fermeture de l'antenne de Béziers. La mobilisation se poursuit, cette fois-ci dans toute la France.
Une mobilisation qui perdure
En septembre dernier, la présidente de l'université Montpellier III Anne Fraïsse avait annoncé qu'elle envisageait la fermeture de l'antenne de Béziers pour cause de déficit budgétaire. Cette annonce n'a laissé personne indifférent. En effet, les étudiants n'ont cessé de se mobiliser au travers de plusieurs blocages, allant même jusqu'à sequestrer le conseil d'administration. Les 23 et 24 novembre derniers, les étudiants de Montpellier III ont lancé à un appel à une première coordination nationale des universités en lutte.
Une lutte qui concerne toutes les universités
Les étudiants de l'université Montpellier III veulent étendre cette mobilisation à toutes les universités de France. En effet, l'université Montpellier III n'est pas la seule à être en proie à un déficit budgétaire.
Plusieurs universités françaises en proie à des difficultés financières se voient contraintes de procéder à la suppression de filières, de postes et aussi à la sélection d'étudiants par tirage au sort. C'est ainsi que d'autres universités ont rejoint le mouvement à l'instar de Lyon III, Bordeaux III, Caen, Clermont-Ferrand, Lyon II, Paris VIII et Toulouse. Les étudiants de Montpellier III ont expliqués au travers d'un communiqué que "face à cette situation, depuis maintenant un mois et demi, des mobilisations ont lieu dans des dizaines d'universités et dans les IRTS [...]
Dans cette situation, il est urgent et nécessaire de coordonner nos luttes".